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Une grève menace de paralyser le réseau TCL à Lyon quelques jours avant la Fête des Lumières

undefined undefined 28 novembre 2025 undefined 12h30

Antoine Lebrun

Un mouvement social non encadré par les syndicats menace de toucher toutes les lignes de métro dès le 2 décembre. Selon plusieurs sources internes rapportées par Lyon Mag, la ligne D serait la plus impactée, avec un manque d’équipes d’intervention qui pourrait compliquer la moindre panne. À une semaine de la Fête des Lumières, la nouvelle tombe comme un coup de projecteur mal orienté. Quand Lyon s’apprête à accueillir des millions de visiteurs, le réseau pourrait tourner… en mode survie.

Une mobilisation née en interne, difficile à anticiper

Le mouvement vient directement des agents, rendant la durée et l’ampleur de la grève totalement imprévisibles. Sans structure syndicale pour canaliser ou négocier, l’incertitude règne dans les dépôts comme dans les bureaux. Certains estiment en coulisses que la RATP Dev, qui organise pour la première fois la Fête des Lumières côté transports, a du mal à maîtriser ses débuts lyonnais. Pour une source interne, “une excuse serait utilisée avec le mouvement social”, preuve que le malaise couvait depuis plusieurs jours.

Un enjeu crucial pour la ville

La célèbre fête lyonnaise, programmée du 5 au 8 décembre, risque d’être perturbée par un cumul de mobilisations. Outre les TCL, les pompiers et les policiers ont eux aussi prévu des actions début décembre. Autant dire que l’édition 2025 pourrait se retrouver au centre d’une rare convergence de tensions. Pour un événement qui transforme toute la Presqu’île en scène géante, le moindre grain de sable dans l’organisation peut vite devenir une pagaille XXL.

Entre afflux massif de visiteurs et obligation de fluidité, Lyon joue gros sur cette édition de la Fête des Lumières. Si la grève se confirme, la métropole devra déployer des plans B ambitieux pour éviter la paralysie. Reste à savoir si la situation se débloquera d’ici là ou si les Lyonnais devront composer avec une fête moins lumineuse… mais beaucoup plus chaotique.


Source : Lyon Mag