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Hapalémur, panda roux, amazones : naissances en pagaille au Parc de la Tête d’Or

Publié le 24 juillet 2019 à 14h27

Modifié le 24 juillet 2019 à 15h19

par Antoine Lebrun

Les cigognes n’en finissent plus de planer au-dessus du Parc de la Tête d’Or. Le zoo lyonnais vient d’annoncer dix nouvelles naissances d’animaux entre mai et juillet. Une preuve que les différents programmes entrepris par le parc portent leurs fruits.


On peut dire tout ce qu’on veut sur les conditions de captivité des animaux du Parc de la Tête d’Or mais le fait est que le zoo lyonnais fait des merveilles au niveau de la conservation des espèces menacées. Entre mai et juillet 2019, dix animaux ont vu le jour entre Rhône et Saône. Parmi eux, un petit hapalémur, une espèce en danger critique d’extinction sur l’île de Madagascar, né à la fin du mois de mai. Un petit nouveau qui est actuellement visible sur le dos de sa tendre maman.


© L. Ohannessian

La famille de pandas roux a de son côté accueilli trois nouvelles têtes depuis le 5 juillet. Pour l’heure, les trois bébés sont promenés via la gueule de leur mère mais ils devraient être autonomes à compter de la rentrée de septembre. Une liste de naissance à laquelle il faut ajouter 4 nouveaux petits rats de sables mais aussi trois oisillons dont un amazone d’Équateur (espèce classée sur la liste rouge de l’Union Internationale pour la conservation de la nature) et deux amazones à couronne lilas.


© A.Chauvet

« Cette croissance démontre encore une fois la pertinence du travail des équipes du Zoo dans le domaine de la conservation des espèces menacées et tout l’engagement de la Ville de Lyon dans la préservation de la biodiversité », a déclaré la ville de Lyon dans un communiqué.


© A.Chauvet

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par Antoine Lebrun

Pendant longtemps, le zoo du parc de la Tête d’Or a été considéré comme un incontournable du patrimoine lyonnais, un lieu où les familles viennent observer lions, girafes et singes au cœur de la ville. Mais à en croire une étude inédite réalisée par l’IFOP pour l'association de défense des animaux Paz, cette image est en train de vaciller. 56 % des habitants de Lyon se disent favorables à sa fermeture, estimant que les animaux y vivent dans des conditions inadaptées.

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Les résultats sont sans appel : 54 % des Lyonnais pensent que les animaux du zoo ne sont pas heureux. Un sentiment encore plus marqué chez les jeunes générations, avec 70 % des 18-24 ans et 66 % des 25-34 ans qui prônent une fermeture et un transfert des animaux vers des sanctuaires plus spacieux. Chez les électeurs de Grégory Doucet, 78 % soutiennent cette idée, preuve que la question animale devient un sujet politique majeur.

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L’attachement au zoo semble également s’effriter chez ceux qui le fréquentent. Parmi les visiteurs de l’année écoulée, 50 % estiment que les animaux ne s’y épanouissent pas et 53 % soutiennent la fermeture. Autre donnée intéressante : la parentalité n’influence pas significativement l’opinion, avec 53 % des parents d’enfants de moins de 15 ans favorables à une fermeture, contre 57 % chez les autres.

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La question pourrait bien peser dans les urnes en 2026. 58 % des sondés affirment que la condition animale influencera leur vote aux prochaines municipales, un chiffre qui grimpe à 71 % chez les électeurs de Grégory Doucet. La pression est donc plus forte que jamais pour la mairie de Lyon, qui ne pourra plus ignorer cette évolution des mentalités.


L'étude complète


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