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L’Institution, resto emblématique au cœur de Lyon, vient d'être racheté

Publié le 21 avril 2023 à 09h25

Modifié le 21 avril 2023 à 09h29

par Tifaine Pimentel

Un peu d’histoire

Le "Bar Américain", c'est un temps que les moins de 30 ans ne peuvent pas connaître... Eh oui, "Le Bar Américain", ancien nom de L’Institution, a été fondé en 1864, à une époque où Lyon était encore en plein essor industriel. Il faisait partie intégrante du coeur de la ville, à proximité des Halles des Cordeliers et de la Chambre de Commerce. Les plus grands noms s’y donnaient rendez-vous, et même Sadi Carnot (ancien président de la République française) y a été transporté après son assassinat sous les fenêtres du Palais de la Bourse ! Ouaip, forcément, quand on est l'un des plus vieux spots de la ville, on a quelques anecdotes à raconter...  

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De 1985 à 1994, "Le Bar Américain" a vécu sa plus grande apogéesous la direction de la rayonnante Béatrice Denis. Puis, en 2012, après quelques années de calme plat, le lieu est racheté par le parisien Frank Delafon, et c'est ainsi que "L'Institution" vit le jour ! Le célèbre décorateur Jacques Garcia a pris le soin de complètement repimper le cadre, à base de déco chic et de clins d'oeil à Napoléon III.

Des réserves face au rachat

Alors que Mickael Castaldo a officiellement racheté L’Institution devant notaires ce 18 avril 2023, quelques réserves ont été émises par les lyonnais, qui craignent de voir cet établissement historique se transformer en bar à bière de masse. Ils espèrent que le duo père-fils Castaldo, réputés pour leur boulimie entrepreneuriale, ne comptent pas transmuer ce café mythique en brasserie grand public.

Une nouvelle page de l'histoire

Selon les informations relayées par nos confrères chez Lyon People, les nouveaux propriétaires "ont conscience de l’incroyable patrimoine qu’ils vont avoir entre les mains" et se sont engagés à faire remonter L'Institution en gamme, améliorer le service et apporter un souffle nouveau ! Pas de bar à bière en vue donc, aux dernières nouvelles... La suite au prochain épisode ; En tous cas, on a hâte de voir l'évolution de ce gros projet ambitieux !

L'Institution
24 Rue de la République - Lyon 2e
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Cette célèbre artère de Lyon va devenir une rambla piétonne et végétale comme à Barcelone

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par Antoine Lebrun

Avis aux amoureux de balades urbaines et d’apéros au grand air : Lyon s’apprête à offrir un petit bout de Barcelone aux habitants du 2e arrondissement. Le cours Charlemagne, véritable colonne vertébrale de Confluence, va troquer ses voitures contre des piétons, des arbres et des bancs pour chiller en toute tranquillité. Oui oui, vous avez bien lu : dès cet été, les travaux vont débuter pour métamorphoser 6000 m² entre le quai Antoine-Riboud et la rue Paul-Montrochet en une « rambla » à la lyonnaise.

L’idée ? Apaiser un secteur devenu un vrai carrefour piéton depuis l’arrivée du tram T2, et bientôt du Tram express de l’Ouest lyonnais. Mais pas question de faire ça à moitié : la Métropole de Lyon sort l’artillerie lourde pour réinventer l’espace. Côté centre commercial et darse : une belle promenade piétonne de 10 mètres de large, avec ombrières pour l’ombre, tables de pique-nique pour les pauses et mobilier de détente pour lézarder façon slow life urbaine.

Une concertation publique ouverte jusqu'au 4 mai

Au centre, les voies de tramway seront sublimées par un grand parvis piéton arboré devant le centre commercial — fini les rampes et trottoirs mal fichus, ici on marche comme à Barcelone, les tapas en moins (pour l’instant). Côté Hôtel de Région, les cyclistes auront leur autoroute verte : une voie bidirectionnelle de 4 mètres de large bordée d’arbres et de bancs, jusqu’à la place François-Mitterrand.

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© Bigbang Paysage Urba

Les riverains, eux, ont déjà commencé à donner leur avis sur le mobilier urbain : tables, méridiennes et bancs deux places tiennent la corde. La concertation publique est ouverte jusqu’au 4 mai — de quoi donner des idées aux derniers sceptiques (ou aux fans de siestes urbaines). Une chose est sûre : le cours Charlemagne version 2030 s’annonce bien plus chill qu’un bouchon à l’heure de pointe.


Source : Le Progrès


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