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Votre vieil iPhone 2G peut vous rapporter 40 000 euros

Publié le 19 octobre 2022 à 11h40

Modifié le 19 octobre 2022 à 15h05

par Nicolas Cogoni

L'iPhone première génération serait-il devenu un objet de collection ? Cette antiquité technologique a vu son prix grimper lors d’une vente en ligne organisée par LCG Auctions entre le 9 septembre et le 16 octobre 2022. L’enchère, qui a débuté à 2 500 dollars, a débouché sur une vente à 40 000 euros, soit le prix d’une berline !

La qualité de conservation et la rareté pourraient expliquer cette formule gagnante pour un iPhone 2G, présenté pour la première fois par Steve Jobs le 9 janvier 2007. En effet, selon LCG Auctions, le téléphone se trouve toujours dans son emballage d’origine, « dans un état exceptionnel ».


Peu de fonctionnalités, mais très bien conservé 

L’iPhone 2G, élu Invention de l'année par le Time Magazine en 2007, a littéralement bouleversé l'industrie des smartphones. Seulement voilà, il serait difficile d’utiliser ce dispositif aujourd’hui, qui propose bien trop peu de fonctionnalités par rapport à ses successeurs. Déjà, le téléphone est incompatible avec la 4G, donc on oublie les connexions fluides et rapides. Difficile également de télécharger des applications, l’iPhone 2G ne disposant pas de l’Apple Store… Et puis de toute façon, il ne comprend que 4 à 8 Go de stockage contre 250 Go pour la nouvelle version de l’iPhone 14. Enfin, le nouveau propriétaire ne pourra pas se prendre en selfie, du fait qu’il ne dispose pas de caméra frontale.

Mais bon, on imagine bien que l’investisseur l’a acheté uniquement pour enrichir sa collection d'objets inutiles. Alors pensez-y la prochaine fois que vous trouvez un smartphone en état de marche mais obsolète parmi votre bordel, il vaudra très certainement de l'or d'ici 15 ans... À condition de le garder précieusement dans son emballage d'origine. 

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Avis aux amoureux de balades urbaines et d’apéros au grand air : Lyon s’apprête à offrir un petit bout de Barcelone aux habitants du 2e arrondissement. Le cours Charlemagne, véritable colonne vertébrale de Confluence, va troquer ses voitures contre des piétons, des arbres et des bancs pour chiller en toute tranquillité. Oui oui, vous avez bien lu : dès cet été, les travaux vont débuter pour métamorphoser 6000 m² entre le quai Antoine-Riboud et la rue Paul-Montrochet en une « rambla » à la lyonnaise.

L’idée ? Apaiser un secteur devenu un vrai carrefour piéton depuis l’arrivée du tram T2, et bientôt du Tram express de l’Ouest lyonnais. Mais pas question de faire ça à moitié : la Métropole de Lyon sort l’artillerie lourde pour réinventer l’espace. Côté centre commercial et darse : une belle promenade piétonne de 10 mètres de large, avec ombrières pour l’ombre, tables de pique-nique pour les pauses et mobilier de détente pour lézarder façon slow life urbaine.

Une concertation publique ouverte jusqu'au 4 mai

Au centre, les voies de tramway seront sublimées par un grand parvis piéton arboré devant le centre commercial — fini les rampes et trottoirs mal fichus, ici on marche comme à Barcelone, les tapas en moins (pour l’instant). Côté Hôtel de Région, les cyclistes auront leur autoroute verte : une voie bidirectionnelle de 4 mètres de large bordée d’arbres et de bancs, jusqu’à la place François-Mitterrand.

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© Bigbang Paysage Urba

Les riverains, eux, ont déjà commencé à donner leur avis sur le mobilier urbain : tables, méridiennes et bancs deux places tiennent la corde. La concertation publique est ouverte jusqu’au 4 mai — de quoi donner des idées aux derniers sceptiques (ou aux fans de siestes urbaines). Une chose est sûre : le cours Charlemagne version 2030 s’annonce bien plus chill qu’un bouchon à l’heure de pointe.


Source : Le Progrès


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