"La Sablière est le dernier témoin de Lyon encore non protégé", déplore Maxime Dehan, petit-fils de l’actuel propriétaire dans des propos récoltés par France 3 Auvergne-Rhône-Alpes. Ce Lyonnais se bat pour préserver ce lieu, héritage de plusieurs générations. Mais malgré leurs efforts répétés pour inscrire la propriété aux Monuments Historiques, la famille Dehan essuie refus sur refus.
"L’idéal serait que nous obtenions des protections, l’inscription aux monuments historiques, pour que la Sablière traverse les générations. Que nos petits-enfants et arrière-petits-enfants puissent venir la visiter comme nous la visitons aujourd’hui.", confie-t-il.
Un lieu marqué par l’histoire lyonnaise
Construite au XIXe siècle par Didier Petit de Meurville, un riche soyeux lyonnais, la Sablière a vu défiler des figures majeures de l’Histoire française et espagnole, et abrite une galerie somptueuse composée d’un salon, d’une salle de billard et de cabinets de lecture.

La Sablière vers 1910
Le jardin, lui, est une œuvre d’art en perpétuelle évolution. Jean-Barthélémy Chazottier, puis Louis Grognot, ingénieur et passionné de botanique, en ont fait un parc exotique et botanique unique. Bananiers, fougères, bambous… Ce lieu, surnommé le "petit parc de la Tête d’Or", témoigne de relations historiques avec le célèbre parc lyonnais.
Un combat pour l’avenir
Aujourd’hui, Michelle Dehan-Grognot, petite-fille de Louis Grognot, et son fils Maxime, veillent sur ce bijou lyonnais. Ils appellent à l’aide pour sauver la Sablière, un lieu qui incarne non seulement une histoire familiale mais aussi un pan de l’âme de Lyon.
Et si cette colline devenait un lieu ouvert au public ? Un jardin où l’histoire et la nature se mêleraient pour le plus grand bonheur des visiteurs ? Pour l’instant, l’avenir reste incertain, mais l’espoir, lui, est bien vivant.
Source : France 3 Auvergne-Rhône-Alpes