Jour de gloire : la Métropole de Lyon veut diminuer les tarifs du Rhônexpress

Vous l’avez sûrement compris : au Bonbon Lyon, les prix du Rhônexpress nous rendent complètement dingues. Après des mois de lutte, la Métropole a enfin décidé d’agir en annonçant son intention de faire baisser les prix du service.

On est presque émus tant on ne pensait jamais pouvoir prononcer ces mots : les prix du Rhônexpress pourraient bientôt être revus à la baisse. Le service de desserte de l’aéroport Lyon Saint-Exupéry au départ du centre-ville jouit d’un monopole total depuis le contrat de concession conclu en mars 2007 entre le Conseil général du Rhône et le groupe Vinci. Initialement valide jusqu’à fin 2038, le contrat de Rhônexpress va être renégocié entre le Sytral et la Métropole.

Une renégociation qui aura trois grands objectifs : améliorer la mobilité dans l’est lyonnais (notamment pour les usagers de la ligne de tramway T3), proposer des offres alternatives et concurrentielles pour rejoindre l’aéroport et surtout la diminution des tarifs excessifs du service Rhônexpress. Et c’est surtout ça qui nous intéresse le plus… Une première réunion de travail se tiendra le 30 avril prochain entre les différentes parties pour parvenir à la signature d’un avenant au contrat d’ici à l’automne.

Deuxième navette aéroport/centre la plus chère d’Europe

Pour rappel, Rhônexpress propose aujourd’hui de rejoindre l’aéroport de Lyon depuis la gare de la Part-Dieu pour 16,30 € en plein tarif. Un prix bien trop excessif pour une distance de 28 km et 30 minutes de trajet qui catapulte le service parmi les navettes centre-ville/aéroport les plus chère du continent (et la plus chère de France).

En comparaison, relier l’aéroport de Paris Charles-de-Gaulle au centre-ville ne coûte « que » 10,30 € (pour 26 km et 40 minutes de trajet) et relier l’aéroport de Marseille au centre-ville revient à 8,30 € (pour 24 km et 25 minutes de trajet). En Europe, seule Londres fait pire que Lyon avec un trajet entre l’aéroport d’Heathrow et le centre de la ville à 23 € (pour 27 km et 15 minutes de trajet). Sauf qu’à Londres, il est également possible de se rendre à l’aéroport en métro pour à peine plus de 3,50€. Après, on n’a pas droit au standing du train et au confort de ses sièges mais est-ce vraiment la priorité ?

via GIPHY

Avis aux skateurs, BMXers et amateurs de sensations fortes : la Métropole de Lyon s’apprête à inaugurer un spot d’exception ! Niché au pied de la passerelle de la Paix, sur les bords du Rhône, le tout nouveau skatepark de Caluire-et-Cuire sera le plus grand de la région. Son ouverture est prévue dans les tout prochains jours, et l’excitation est à son comble chez les riders lyonnais.

Avec ses 2 300 m², cet espace de glisse XXL a été pensé pour satisfaire aussi bien les débutants que les experts. D’un côté, la zone « street », où les novices pourront s’initier en douceur aux joies du skate. De l’autre, une zone « bowl » dédiée aux plus téméraires, avec ses courbes et ses modules conçus pour envoyer du lourd. Le tout inspiré du mobilier urbain, pour coller au plus près des codes du skate et garantir des sessions intenses.

Voir cette publication sur Instagram

Une publication partagée par Vulcano Skateparks (@vulcanoskateparks)

Un skatepark absolument unique dans la région

Pour s’assurer d’un rendu au top, la mairie de Caluire a fait appel à des pointures locales. L’association Roule qui peut, véritable moteur du skate à Villeurbanne, a apporté son expertise pour façonner un espace à la hauteur des attentes des riders. Côté conception, c’est Brice Baleydier, fondateur d’Arkaik Concept et référence en la matière, qui a piloté le projet.

Le chantier, lancé en juin 2024, touche donc à sa fin. Il ne reste plus qu’à préparer les planches et attendre l'inauguration pour aller tester ce nouveau paradis du ride. Une chose est sûre : ce skatepark risque de devenir rapidement un incontournable de la scène lyonnaise ! Le tout avec une jolie vue sur le Rhône, s'il vous plaît...