Eh oui les amoureux déchus, vous pouvez continuer à pleurer sans honte. La douleur qu’on ressent quand on vit un chagrin d’amour existe bel et bien d’après une nouvelle étude menée par l’université du Colorado ! Et bonne nouvelle, on peut la traiter avec un placebo. Alors, heureux ?
Pour tirer ces conclusions plutôt chouettes pour tous nos copains heureux aux jeux, les chercheurs américains en neurosciences ont sondé 40 volontaires victimes d’une « rupture amoureuse non désirée ». Ils devaient venir à l’université avec une photo de leur ex et une de leur ami.
Une fois installés dans l’IRM, les participants devaient se souvenir de leur rupture en regardant droit dans les yeux la photo de leur ex partenaire (dur) puis celle de leur copain dans un second temps. Les "cobayes" devaient en même temps noter leur niveau d’émotion à la vue de ces photos sur une échelle de 1 (tout va mal) à 5 (tout va bien).
Dans un troisième temps, les participants ont subi une brûlure sur le bras (aïe). Conclusion ? La douleur physique et donc, psychologique, est située au même endroit ! Pour le Pr Tor Wager, professeur de psychologie et neurologie à l’université du Colorado, c’est clair : « Sachez que votre douleur est réelle, elle existe sur le plan neurochimique ».
Qui dit réelle dit capacité de la guérir ? Il faut croire. La seconde partie de l’étude consistait à tenter de soigner ces malades d’amour. La moitié des volontaires ont reçu un spray nasal censé apaiser la douleur tandis que l’autre moitié a reçu la même chose, pensant n’être qu’un spray nasal comme un autre. Résultat : le groupe 1 ressentait moins de douleur à la vue de leur ex parce que leur cerveau réagissait de manière différente.
Ceci étant dit, que serait un chagrin d’amour sans cette douleur intense et néanmoins horrible qui nous bloque la poitrine ?