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La folle histoire de la papillote, l’invention lyonnaise qui emballe les fêtes

Publié le 19 décembre 2017 à 19h46

Modifié le 17 décembre 2020 à 08h12

par Antoine Lebrun

Une fois l’hiver venue, rien de tel qu’un peu de chocolat pour réchauffer les coeurs. Et dans l’histoire de la papillote lyonnaise, les coeurs tiennent une place prépondérante. Car avant d’être rendue populaire dans le monde entier, la papillote était une arme de séduction massive. On vous explique…

Pour découvrir cette folle et belle histoire, on saute dans la machine à remonter le temps. Cap sur le XVIIIe siècle dans la rue du Bât-d’Argent. Aux alentours des années 1790, la confiserie de Mr Papillot attire les foules. Et pour assouvir les envies de clients toujours plus nombreux, le confiseur s’épaule d’un jeune commis.

Emballer pour mieux emballer

Touché par la flèche de Cupidon, le jeune homme passe ses journées à penser à la belle qui enchante son coeur. Et pour séduire sa promise, il n’hésite pas à dérober quelques bonbons chocolatés dans le dos de son boss. Attentionné comme jamais, le dragueur prend le soin d’emballer les chocolats dans de petits papiers sur lesquels il rédige quelques vers enflammés.

Mais en bon chef d’entreprise, Mister Papillot s’aperçoit que certaines friandises disparaissent mystérieusement. Suspicieux, ce dernier prend son commis en flag’ et le vire sans ménagement. Sauf que Mr Papillot garde un souvenir de son employé pas vraiment modèle et décide de commercialiser des bonbons de chocolat accompagnés de proverbes et citations. Une vraie bonne idée d’entrepreneur qui ne tarde pas à rameuter les gourmands dans sa confiserie.

Des papillotes pour le Révillon

Le concept est lancé mais n’explose qu’un siècle plus tard quand les familles Thomas et Pelen se chauffent à placer des billes dans la fondation de la chocolaterie Révillon, alors située sur l’actuelle avenue Général-Leclerc dans le 7e arrondissement de Lyon, et d’y implanter les papillotes.

À l’heure des fêtes, la papillote envahit les centres commerciaux et confiseries du monde entier. Un succès dingue qui ne nous dit pourtant pas si le jeune commis à l’origine de cette création a finalement réussi à emballer autre chose que du chocolat pendant sa période de chômage forcé…

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par Antoine Lebrun

Si vous avez pour habitude de débouler un peu fort sur l’A46 en direction de Lyon, il va falloir lever le pied. Depuis le 10 avril, deux nouveaux radars autonomes, aussi appelés radars de chantier, ont été installés au niveau du viaduc de Sermenaz, entre Rillieux-la-Pape et Neyron, selon les informations de Lyon People. Objectif ? Faire ralentir tout ce petit monde qui confond souvent autoroute et piste de Formule 1.

Les autorités ne plaisantent plus. En pleine zone de travaux sur cet axe ultra-fréquenté, la vitesse a été drastiquement abaissée : 70 km/h au lieu des 130 habituels. Oui, on sait, ça pique. Mais ce n’est pas juste pour vous faire les poches : ces radars sont là pour assurer la sécurité des ouvriers et des automobilistes. Parce qu’un chantier sur un viaduc, c’est pas exactement le lieu idéal pour un excès de vitesse.

Des radars qui seront retirés au cours de l'année

Concrètement, le radar côté Paris-Lyon restera en place jusqu’au 3 juillet. De l’autre côté, vers Lyon-Paris, il faudra patienter (ou plutôt rouler sagement) jusqu’au 10 octobre avant de pouvoir espérer une accalmie. D’ici là, les bips vont pleuvoir et les boîtes aux lettres risquent de chauffer.

Moralité ? Si tu veux éviter de financer la prochaine pause-café de l’État en collectionnant les PV, on t’invite à garder un œil sur ton compteur. Surtout à l’approche de Lyon, où la vigilance est de mise. Parce que flasher, c’est bien… sauf quand c’est ton portefeuille qui en prend un coup.


Source : Lyon People


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