Encore une énième vidéo de Lyon filmée au drone pendant le confinement ? Oui, sauf que si on en devait en retenir une seule, ça serait sans doute celle-ci…
Il y a tout juste un an, Lyon et la France découvraient le confinement et des drones commençaient à survoler la ville pour immortaliser les rues désertes. Sauf que cette fois, c’est une vraie claque qu’on a reçu en contemplant le film réalisé par Stéphane Nys et sa société Air Tech Photo. On serait presque tentés de tendre l’autre joue…
La vidéo de 3 minutes propose une balade à travers une ville vidée de ses habitants avec des scènes tournées le 13 avril dernier. Des images d’une beauté rare sublimées par une musique au piano sur fond d’électro qui éveille nos sens et nous scotche littéralement devant notre écran. PLAISIR !
Coup de tonnerre feutré dans la gastronomie lyonnaise : le Miraflores, étoilé Michelin depuis 2017, vient d’être placé en procédure de sauvegarde. Un plan d’attaque pour tenir bon face à la crise et continuer de faire voyager les papilles en terres péruviennes.
C’est une nouvelle qui en dit long sur l’état actuel de la gastronomie, même à Lyon, capitale autoproclamée du bien-manger. Le chef péruvien Carlos Camino, figure singulière du paysage culinaire lyonnais, vient d’acter la mise en procédure de sauvegarde de son restaurant étoilé Miraflores, installé sur le boulevard des Belges. Une décision annoncée discrètement dans une publication légale mi-mars 2025, mais qui résonne fort dans un secteur en pleine turbulence.
Pourtant, l’histoire de Carlos Camino à Lyon a tout du conte gastronomique. Arrivé en 2013 avec ses valises pleines de saveurs andines, il décroche l’étoile Michelin en 2017 dans son premier restaurant rue Garibaldi. En 2020, il voit plus grand, déménage sur le boulevard des Belges et partage l’adresse entre le raffinement du Miraflores et l’énergie festive de Yka, son bar à ceviche et cocktails.
Un public de niche et une sage décision
Mais même les étoiles doivent composer avec la réalité économique. Covid, charges en hausse, remboursement du PGE (prêt garanti par l’État) et fréquentation en berne ont peu à peu fragilisé la maison Camino. Le chef le concède : sa cuisine atypique et non conventionnelle séduit un public précis, mais pas forcément en masse.
La procédure de sauvegarde vise donc à donner un peu d’air à l’établissement, le temps de retrouver l’équilibre. Rien ne change pour les clients : le Miraflores reste fidèle à son ADN étoilé, Yka continue de vibrer au rythme des ceviches et des cocktails, et Carlos Camino reste aux commandes, bien décidé à faire durer l’aventure. Comme quoi, même quand la mer est agitée, un bon capitaine garde le cap.