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Le quartier Part-Dieu prépare sa métamorphose

Publié le 10 octobre 2017 à 13h00

Modifié le 10 octobre 2017 à 13h01

par Antoine Lebrun

La Part-Dieu lance les grandes manoeuvres. Depuis le 25 septembre dernier, une enquête publique étudie la possibilité de modifier le visage de la gare et du quartier de la Part-Dieu. L’objectif : l’adapter aux nouveaux modes de vie d’ici 2023.


Les changements s’annoncent énormes : la gare va s’agrandir et se désaturer pendant que de nombreux bureaux et logements vont apparaître dans les environs. D’ici l’horizon 2023, la gare devrait doubler de surface avec de nouveaux accès avenue Pompidou et trois galeries : place Béraudier, boulevard de la Villette et sur l’avenue Pompidou où sera construit un parking dédié à la location de voitures. Une nouvelle voie ferrée sera également édifiée côté Villette.


© Arep / Inui

Une gare ultra-lumineuse et aérée

Un peu sombre aujourd’hui, la gare sera entièrement transparente, laissant ainsi entrer la lumière de toute part. Les espaces de services qui polluent le passage des voyageurs seront déménagés dans la galerie Béraudier. Cette même place accueillera trois niveaux souterrains permettant la création d’une bouche de métro plus spacieuse, de taxis, d’une station vélos de 1 000 places et d’un parking.


© Arep

Enfin, dernière nouveauté et pas des moindres : la tour To-Lyon. Du haut de ses 170 mètres, l’édifice prendra place au sud de la gare et abritera notamment un hôtel quatre étoiles, des bureaux et des commerces. Ca va être fou fou fou !


Les changements en vidéo

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par Antoine Lebrun

C’est une décision qui fait trembler les planches du théâtre de marionnettes : Guignol, symbole du patrimoine lyonnais, serait sur le point d’être interdit de scène. En cause ? Son comportement jugé "problématique" par un groupe de parents et d’experts en éducation bien décidés à en finir avec la violence éducative ordinaire.

Une marionnette trop agressive ?

Depuis deux siècles, Guignol fait rire petits et grands avec ses répliques cinglantes et ses coups de bâton bien sentis. Mais voilà, les temps changent et taper un gendarme avec un bâton, même en rigolant, ça ne passe plus. "On ne peut pas prôner une éducation bienveillante et laisser nos enfants admirer un personnage qui règle tous ses problèmes à coups de trique", explique Florence Dupuis, présidente du collectif "Un monde sans Guignol".

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Des valeurs d’un autre temps ?

Au-delà de la violence, c’est tout le message de Guignol qui est remis en question. Insolent, rouspéteur et toujours prompt à contourner l’autorité, le gone de bois en prend pour son grade : "Il incarne une figure archaïque de l’ouvrier râleur, qui refuse le progrès et préfère la ruse à l’effort. Est-ce vraiment le modèle que nous voulons pour nos enfants ?" interroge un pédopsychiatre engagé dans la cause.

Vers une version 2.0 plus inclusive ?

Face à la polémique, certains suggèrent une modernisation du personnage. Exit le bâton, place au dialogue non-violent et à la médiation ! Dans cette version repensée, Guignol pourrait devenir un influenceur engagé, prônant l’éco-responsabilité et le consentement. "Il pourrait remplacer ses coups de bâton par des ateliers de gestion des émotions", propose un expert.

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Les Lyonnais en révolte

Mais la nouvelle passe mal du côté des défenseurs de la tradition. "Bientôt, ils vont nous dire que Gnafron doit arrêter de boire du Beaujolais pour donner le bon exemple !" s’agace un marionnettiste historique. Sur les réseaux sociaux, le hashtag #TouchePasAGuignol flambe, et une pétition a déjà récolté plus de 20 000 signatures en quelques heures.

Le rideau va-t-il tomber pour de bon ?

Si le débat fait rage, la mairie de Lyon se veut prudente. "Guignol fait partie de notre patrimoine, mais il est essentiel de l’adapter à notre époque", a déclaré un porte-parole. Un audit sur les spectacles est en cours, et la décision finale sera annoncée d’ici la fin de l’année. En attendant, Guignol continue de faire ce qu’il fait de mieux : taper du bâton… sur le système.

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