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Les TCL déclarent la guerre au harcèlement sexiste

Publié le 1 février 2017 à 00h00

Modifié le 1 février 2017 à 13h34

par Antoine Lebrun

« Le train de tes injures roule sur le rail de mon indifférence » disait Georges Abitbol, l’homme le plus classe du monde. Sauf que parfois, c’est insupportable. Pour mettre fin au harcèlement sexiste qui pullulent dans nos métros, le réseau TCL a décidé de frapper fort avec une grande campagne de pub. Coeur sur vous TCL ! 


Dans les transports en commun, le harcèlement sexiste est aussi régulier que les métros sur la ligne D. Automatique. Alors pour contrer l’infernal phénomène, le réseau de Transports en commun lyonnais (TLC) a décidé de lancer une campagne de lutte contre le sexisme ambiant des métros et bus.

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Et pour ce faire, les TCL n’y sont pas allés de main morte : jusqu’au 8 mars prochain, cinq immenses pubs diffusées sur l’ensemble du réseau, dénonçant les comportements indignes et irrespectueux envers les femmes. Par ailleurs, plus de 5 000 stickers, avec le visuel d’une caméra et le message « On vous protège », seront déployés dans l’ensemble des stations, bus et tramways. Une campagne percutante et on-ne-peut-plus piquante.

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100 % des femmes concernées

Pour fédérer autour de la cause féminine, TCL a imaginé un slogan nickel : « Tout le réseau fait bloc face au harcèlement sexiste ». Pour cette cause, on les autorise à faire grève. L’objectif : avertir les agresseurs sur les sanctions qu’ils encourent et informer les victimes des dispositifs mis en place pour porter plainte.

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Et non, on n’en fait pas trop : en 2015, une étude indiquait que 100 % des femmes interrogées affirmaient avoir subi un harcèlement dans les transports en commun. Autant d’actes punissables par la loi restés sans suite.

On termine en beauté avec la voix de la sagesse, le bien-nommé Georges Abitbol...

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Le studio Universal va ouvrir son premier parc d’attractions en Europe en 2031

Publié aujourd'hui à 07h05

Modifié aujourd'hui à 07h09

par Flora Gendrault

La ville de Bedford, située à 80 kilomètres au nord de Londres, va accueillir « l’un des plus grands parcs de divertissement d’Europe », comme l’a annoncé ce mercredi 9 avril au matin le Premier ministre britannique Keir Starmer. L’investissement, « de plusieurs milliards de livres », devrait créer « quelques 28 000 emplois dans les secteurs de la construction, l’intelligence artificielle et le tourisme », espère Downing Street.


Un sixième parc Universal dans le monde

Ce parc sera le sixième du genre dans le monde et le tout premier sur le sol européen, Universal étant déjà présent à Los Angeles, Orlando, Pékin, Osaka et Singapour. « Nous sommes plus qu’enthousiastes à l’idée de franchir cette étape très importante dans notre plan visant à créer un incroyable parc à thème au cœur du Royaume-Uni, qui complète notre activité croissante de parcs aux États-Unis, en étendant notre territoire à l’Europe », réagit Mike Cavanagh, président de Comcast Corporation, maison-mère d’Universal Studios, dans le communiqué. Les négociations entre Londres et Comcast duraient depuis plusieurs décennies.

Si le montant de l’accord n’a pas été révélé, le gouvernement britannique estime que le projet pourrait générer jusqu’à 50 milliards de livres (soit environ 58 milliards d’euros) pour l’économie d’ici 2055, avec plus de 8,5 millions de visiteur·ses attendu·es dès la première année d’exploitation.


Des attractions inspirées des plus grandes sagas

Le parc, qui s’étendra sur plus de 200 hectares, promet une immersion totale dans l’univers des plus grandes franchises du studio hollywoodien : les Minions, Jurassic World, Fast & Furious ou encore Harry Potter. Desservi par les transports en commun, le site sera accessible en un peu plus d’une heure de train depuis la gare de Saint-Pancras, à Londres – qui permet aussi des liaisons Eurostar avec Paris, Bruxelles ou Amsterdam.

Au programme : manèges spectaculaires, expériences immersives, spectacles et un hôtel de 500 chambres. Si la liste définitive des attractions reste confidentielle, la presse britannique évoquait déjà en 2023 la possible présence de l’ours Paddington, véritable icône au Royaume-Uni. Promis, on reste sur le coup, et on vous dira tout. 


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