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"Lueur de Vinci", un phénomène lunaire rare à observer ce mardi à Lyon !

Publié le 22 mai 2023 à 15h39

Modifié le 23 mai 2023 à 11h03

par Nicolas Cogoni

Visible dans le ciel depuis ce dimanche 21 mai, cette "lueur de Vinci", également appelée en anglais "Da Vinci Glow" ou "earthshine", colore la partie sombre de la Lune lorsque celle-ci ne laisse apparaître qu'un croissant. Cette même lueur dessine les contours de notre satellite, alors qu'il devrait être en partie invisible, rapporte Ouest-France. Un phénomène naturel rare qui ne se produit que quelques fois dans l’année, lorsque le disque lunaire se retrouve très légèrement éclairé par la lumière du soleil qui se reflète elle-même sur la Terre.


Quand et comment l’observer ?

Ce phénomène céleste s’observe généralement entre avril et mai, lorsque la lune est basse et que le ciel est bien dégagé. Une période de l’année où notre planète réfléchit davantage la lumière émise par le soleil sur cette partie de la Terre.

Si la météo nous le permet, il sera possible d’observer cette lueur directement à l’œil nu, à l’aide d’une paire de jumelles ou d’un télescope.D’après le site américain Live Science, la période la plus propice pour profiter du spectacle sera ce soir, où le croissant de lune sera illuminé à 10% et mardi 23 mai où il sera illuminé à 17 %, près de Vénus. 


Un phénomène céleste révélé par Léonard de Vinci

Pour la petite histoire, Léonard de Vinci a résolu une ancienne énigme astronomique il y a près de 500 ans : le mystère Earthshine. Tandis qu’à cette période, l’Homme ne savait même pas que la Terre tournait autour du soleil, le célèbre peintre et physicien italien fut le premier à envisager que cette lueur soit causée par la lumière du soleil réfléchie par notre planète. De Vinci s'était cependant trompé sur une seule chose : le soleil ne se réverbe pas dans les océans, mais ce sont les nuages et la banquise qui font office de miroir !

De ce fait, profitez-en, car le phénomène pourrait bel et bien disparaître en raison du dérèglement climatique. À mesure que les océans se réchauffent, la couche nuageuse au-dessus de l'est de l'océan Pacifique diminue, ce qui entraîne à son tour une légère baisse de la réflectivité de la Terre et, par conséquent, de l'intensité de la lueur, précise Science et Vie

Voilà, vous savez tout (ou presque) !

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Avis aux amoureux de balades urbaines et d’apéros au grand air : Lyon s’apprête à offrir un petit bout de Barcelone aux habitants du 2e arrondissement. Le cours Charlemagne, véritable colonne vertébrale de Confluence, va troquer ses voitures contre des piétons, des arbres et des bancs pour chiller en toute tranquillité. Oui oui, vous avez bien lu : dès cet été, les travaux vont débuter pour métamorphoser 6000 m² entre le quai Antoine-Riboud et la rue Paul-Montrochet en une « rambla » à la lyonnaise.

L’idée ? Apaiser un secteur devenu un vrai carrefour piéton depuis l’arrivée du tram T2, et bientôt du Tram express de l’Ouest lyonnais. Mais pas question de faire ça à moitié : la Métropole de Lyon sort l’artillerie lourde pour réinventer l’espace. Côté centre commercial et darse : une belle promenade piétonne de 10 mètres de large, avec ombrières pour l’ombre, tables de pique-nique pour les pauses et mobilier de détente pour lézarder façon slow life urbaine.

Une concertation publique ouverte jusqu'au 4 mai

Au centre, les voies de tramway seront sublimées par un grand parvis piéton arboré devant le centre commercial — fini les rampes et trottoirs mal fichus, ici on marche comme à Barcelone, les tapas en moins (pour l’instant). Côté Hôtel de Région, les cyclistes auront leur autoroute verte : une voie bidirectionnelle de 4 mètres de large bordée d’arbres et de bancs, jusqu’à la place François-Mitterrand.

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© Bigbang Paysage Urba

Les riverains, eux, ont déjà commencé à donner leur avis sur le mobilier urbain : tables, méridiennes et bancs deux places tiennent la corde. La concertation publique est ouverte jusqu’au 4 mai — de quoi donner des idées aux derniers sceptiques (ou aux fans de siestes urbaines). Une chose est sûre : le cours Charlemagne version 2030 s’annonce bien plus chill qu’un bouchon à l’heure de pointe.


Source : Le Progrès


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