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Bellecour ou Hôtel de Ville : d'où partira la future ligne E du métro lyonnais ?

Publié le 5 mars 2019 à 07h54

Modifié le 5 mars 2019 à 10h53

par Antoine Lebrun

Ca commence à sentir bon la ligne E ! Reliant l’ouest lyonnais au centre-ville, la ligne E est actuellement à l’étude au Sytral. Mieux encore : une concertation publiquevient d'être lancée pour déterminer le futur tracé de la ligne. Alors plutôt team Bellecour ou team Hôtel de Ville ? 


La conquête de l’Ouest. Dans quelques années, l’Ouest lyonnais sera relié au centre-ville en un temps record. Comment ? En exauçant l’une des promesses de la campagne municipale de Gérard Collomb en 2014 : la création d’une ligne de métro entre le centre-ville de Lyon et la gare d’Alaï de Tassin : la ligne E.

Good news : le Sytral (autorité organisatrice des transports en commun lyonnais) connaît désormais le coût d'un tel investissement : entre 1 et 1,2 milliard d'euros. Mais une question perdure : d'où partira la ligne E ? Deux idées se dégagent : Bellecour ou Hôtel de Ville. Deux options soumises à la population qui a jusqu'au 6 mai prochain pour se décider. Le Sytral demande aussi l'intervention des Lyonnais concernant l'emplacement des stations et les besoins en matière d'accès aux stations.

Coucou la ligne E !

Des questions qui ont de l'importance puisqu'elles définiront le tracé exacte de la ligne et d'importantes données. En cas de départ de Bellecour, la ligne E reliera 6 ou 7 stations avec des correspondances avec les lignes de métro A et D et une fréquentation journalière estimée entre 45 000 et 60 000 voyageurs. En cas de départ d'Hôtel de Ville, elle reliera 5 ou 6 stations avec des correspondances avec les lignes A et C et une fréquentation journalière estimée entre 50 000 et 75 000 voyageurs. 


© François Sola (plus de photos par ici)

Pas avant…2025-2030

Mais n’allez pas crier victoire trop vite : cette mesure ne devrait pas voir le jour avant 2025-2030. D’ici là, tu auras pris de bonnes rides sur la face… Une ligne qui devrait relier les arrêts Saint-Paul, Saint-Irénée, Point du jour, Ménival, Constellation et Libération, selon les variantes choisies.

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Avis aux amoureux de balades urbaines et d’apéros au grand air : Lyon s’apprête à offrir un petit bout de Barcelone aux habitants du 2e arrondissement. Le cours Charlemagne, véritable colonne vertébrale de Confluence, va troquer ses voitures contre des piétons, des arbres et des bancs pour chiller en toute tranquillité. Oui oui, vous avez bien lu : dès cet été, les travaux vont débuter pour métamorphoser 6000 m² entre le quai Antoine-Riboud et la rue Paul-Montrochet en une « rambla » à la lyonnaise.

L’idée ? Apaiser un secteur devenu un vrai carrefour piéton depuis l’arrivée du tram T2, et bientôt du Tram express de l’Ouest lyonnais. Mais pas question de faire ça à moitié : la Métropole de Lyon sort l’artillerie lourde pour réinventer l’espace. Côté centre commercial et darse : une belle promenade piétonne de 10 mètres de large, avec ombrières pour l’ombre, tables de pique-nique pour les pauses et mobilier de détente pour lézarder façon slow life urbaine.

Une concertation publique ouverte jusqu'au 4 mai

Au centre, les voies de tramway seront sublimées par un grand parvis piéton arboré devant le centre commercial — fini les rampes et trottoirs mal fichus, ici on marche comme à Barcelone, les tapas en moins (pour l’instant). Côté Hôtel de Région, les cyclistes auront leur autoroute verte : une voie bidirectionnelle de 4 mètres de large bordée d’arbres et de bancs, jusqu’à la place François-Mitterrand.

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© Bigbang Paysage Urba

Les riverains, eux, ont déjà commencé à donner leur avis sur le mobilier urbain : tables, méridiennes et bancs deux places tiennent la corde. La concertation publique est ouverte jusqu’au 4 mai — de quoi donner des idées aux derniers sceptiques (ou aux fans de siestes urbaines). Une chose est sûre : le cours Charlemagne version 2030 s’annonce bien plus chill qu’un bouchon à l’heure de pointe.


Source : Le Progrès


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