Depuis jeudi 25 février, le Rhône figure dans la liste des 20 départements placés sous surveillance renforcée. Ce qui veut dire que si la situation ne s'améliore pas, Lyon et sa région pourrait très vite être soumises à un confinement les week-ends comme c'est déjà le cas à Nice ou Dunkerque. Et alors que la région Auvergne-Rhône-Alpes est stable quant au taux d'incidence du virus (qui reste tout de même très élevé), ce dernier est grimpé en flèche dans le Rhône la semaine dernière avec 234 cas pour 100 000 habitants. Dans le même temps, le taux de positivité dans le département s'établit à 8,6%, contre 7,2% au niveau national.
À Lyon, le 2e et le 9e dans la tempête
Et si Lyon est la 6e agglomération la plus touchée de France par le virus, tous les quartiers ne sont pas logés à la même enseigne. Ainsi, dans le 1er arrondissement, le 3e, le 4e, le 5e, le 6e, le 7e et le 8e, le taux d’incidence est compris entre 150 et 250 cas pour 100 000 habitants. Idem pour certaines villes de la Métropole comme Saint-Cyr, Ecully, Caluire, Oullins ou encore Saint-Genis.
En revanche, le 9e et le 2e arrondissement affichent un taux d’incidence supérieurs à 250 cas pour 100 000 habitants. C'est également le cas dans les communes de banlieue proche de Villeurbanne, Vaulx-en-Velin, Bron, Vénissieux, Saint-Priest ou Tassin. À l'inverse, certaines communes semblent relativement "épargnées" par la dynamique actuelle avec un taux d'incidence inférieur à 150 cas pour 100 000 habitants : Chassieu, La Mulatière, Irigny ou encore Francheville.
Alors malgré le soleil, on évite les attroupements et on garde son masque !
