La ville de Lyon veut-elle vraiment faire disparaître les terrasses ?

La place des terrasses en ville est remise en question. Depuis le 29 août dernier, la Ville de Lyon a lancé une concertation auprès des Lyonnais afin d’établir un bilan sur la perception des terrasses et de réactualiser le règlement des terrasses. Jusqu'ici, pas forcément de problème. Ce qui inquiète principalement les professionnel, c'est l'orientation manifeste des questions qui sous-entendent que les terrasses sont menacées. La question qu’on se pose maintenant c’est : allons-nous toujours pouvoir boire des verres en extérieur ? On croise les doigts…

Cette grande enquête, qui durera jusqu’au 30 septembre prochain, sera suivie d'une réunion de concertation des usagers le 13 octobre. Et d'après Geoffrey Clavel, président de la brancje "cafés et brasseries" de l'UMIH du Rhône (le premier syndicat du secteur), "l'essentiel des question laisse présager d'un avenir incertain ou très pessimiste pour nos terrasses" (source Lyon Capitale). On pense à tous les commerçants qui ont déjà souffert des réglementations mise en place durant la période Covid… En espérant que ceux-ci soient un peu épargnés cette fois-ci.

Fermeture à 23h ? 

Pas de panique, les terrasses ne seront pas amenées à fermer définitivement. Mais la question de saisonnalité se pose. Aujourd’hui, les terrasses sont autorisées de mai à septembre, cette période pourrait être étendue sur l’année. Cependant, les horaires de fermeture sont aussi questionnées. Aujourd’hui, les terrasses ont l’autorisation d'être exploitées jusqu'à 1h du matin, mais cette réglementation pourrait passer à 23h. « Je ne suis pas forcément favorable à une réduction d’horaires tous les jours, mais l’on peut réfléchir à des modifications, par exemple à 23 heures, selon les jours de la semaine, ou selon la saison » a déclaré Valentin Lungenstrass, adjoint du Maire, dans des propos relayés par Tribune de Lyon.

La suite le 13 octobre prochain…

Chaque année, le Guide Michelin décerne ses précieuses étoiles, consacrant le talent des chefs et la qualité des tables qui enchantent nos papilles. L’édition 2025, révélée ce lundi à Metz, n’a pas dérogé à la règle en attribuant 78 nouvelles étoiles en France, un record par rapport à 2024. Parmi elles, neuf décrochent leur première étoile en Auvergne-Rhône-Alpes et une autre s'en octroie une deuxième, une région qui continue d'affirmer sa place de choix sur la scène gastronomique.

Les projecteurs sont braqués sur ces nouvelles adresses où le raffinement des assiettes, la maîtrise des produits et la créativité des chefs ont convaincu les inspecteurs du Michelin. À Veyras en Ardèche, c’est Florian Descours qui décroche sa première étoile avec La Boria, tandis que Lucille Routin et Kévin Vaubourg, à la tête du Lavandin - Château Les Oliviers de Salettes à Charols (Drôme), s’imposent également parmi l’élite culinaire. Guillaume Monjuré, du restaurant Palégrié Chez l’Henri à Autrans-Méaudre-en-Vercors, et Ludovic Nardozza, aux commandes d’Asterales à Corrençon-en-Vercors, placent l’Isère sous les feux des projecteurs.

Une constellation d'étoiles dans le ciel rhônalpin

À Lyon, c’est Tabata et Ludovic Mey qui décrochent leur étoile avec Ombellule, tandis que Romain Barthe fait de l’Auberge de Clochemerle, à Vaux-en-Beaujolais (Rhône), un passage obligé pour les gourmets. En Haute-Savoie, Lucas Dumélie du Sechex-Nous à Margencel, Jean-Philippe Lemaire du Kern à Seytroux, et Julien Gatillon et Jean Pastre, qui officient chez Vous à Megève, rejoignent le prestigieux palmarès.

Mais la véritable consécration revient cette année au restaurant Le Strato, Baumanière 1850 à Courchevel, qui accède au rang de deux étoiles. Ce temple du raffinement en haute altitude, déjà réputé pour son élégance et son exigence, franchit un cap et s’inscrit comme une table d’exception à ne pas manquer.

Au-delà des étoiles, la cuvée 2025 du Michelin célèbre également une gastronomie toujours plus durable, avec un nombre record d’établissements décrochant l’étoile verte pour leur engagement écologique. De quoi ravir les amateurs de bonne chère soucieux de préserver l’environnement. Une chose est sûre : en Auvergne-Rhône-Alpes, la cuisine continue de rayonner et de se réinventer.  À vos réservations !