C’est un témoignage alarmant et bouleversant qu’on récoltés nos confrères de BFM Lyon ce mercredi. Celui d’un étudiant lyonnais de 21 ans qui aurait été piqué par une seringue dimanche soir à la gare de Lyon-Part-Dieu. Selon les médecins, la seringue aurait pu lui injecter une maladie, le VIH. « Je suis arrivé à la gare Part-Dieu dimanche soir autour de 22h, explique le jeune homme au micro de BFM Lyon. Je suis allé prendre le métro B. À ce moment là, un mec m’a demandé si j’avais du feu donc je lui ai passé. Au même moment, un mec est venu derrière et m’a accroché l’épaule comme s’il voulait me faire les poches ».
« Une possibilité d'injection de VIH »
« Au moment où je m’en suis rendu compte (de la trace de piqûre, ndlr), j’étais dans de déni, je me disais ‘c’est pas possible, il a pas pu me piquer dans une gare’. Surtout que je fais exprès de moins sortir en boîte justement pour éviter ce genre de chose. (…). Et quand les médecins me disent que c’est effectivement une trace de piqûre, c’est assez difficile mentalement de l’entendre, surtout quand ils disent qu’il y a une possibilité d’injection de VIH…».
Les médecins se sont toutefois montrés rassurants. Selon eux, « le VIH ne tient que quelques secondes une fois dans la seringue donc il y a peu de chance mais il y a pas mal de cas similaires, ils n’ont pas assez de recul pour savoir si c’est officiel ou pas parce qu’il faut attendre trois mois », comme l’explique la victime.