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La ville de Lyon veut filmer les plaques d’immatriculation pour mieux verbaliser

Publié le 9 novembre 2022 à 14h32

Modifié le 9 novembre 2022 à 14h37

par Antoine Lebrun

Actu Lyon nous révèle que la ville de Lyon envisage d’utiliser des voitures équipées de caméras à lecture automatique des plaques d’immatriculation. L’objectif : verbaliser le non-paiement du stationnement à tous les coups. Ce projet sera présenté et voté lors du conseil municipal de ce jeudi 10 novembre 2022. En cas d’adoption, cette mesure entrera en vigueur à partir du premier semestre 2023.

Si la ville de Lyon souhaite prendre une décision si radicale, c’est parce que seuls 20% des stationnements sont aujourd’hui réglés à Lyon. Un manque à gagner conséquent que la mairie veut combler. À l’instar de villes comme Marseille, Rouen, Toulouse, Brest ou encore Pau (où la mesure existe déjà), Lyon pourrait donc prochainement voir débarquer des véhicules équipés de système capables de photographier les plaques d’immatriculation des voitures stationnées et ainsi contrôler le paiement des 40 000 places de stationnement payants que compte la ville.

Un agent vérifiera avant de verbaliser

Le principe est simple et très efficace : lors d’une patrouille dans une rue dont le stationnement est payant, l’agent au volant du véhicule peut activer le dispositif à tout moment. Une fois les données des voitures garées récupérées, celles-ci sont immédiatement comparées à celles inscrites dans l’horodateur. En cas d’absence de paiement constatée, l'Agent de Surveillance de la Voie Publique (ASVP) auront alors alors la liberté de verbaliser ou non, après avoir vérifié si les informations sont bonnes, si le propriétaire du véhicule ne dispose pas d’une carte de stationnement pour personne à mobilité réduite ou s’il n’a pas déclaré un déménagement en mairie.

Si l’amende tombe, elle sera d’un montant de 35 ou 60€ selon la zone (avec possibilité de réduction de 20% en cas de paiement dans le mois.

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Pendant longtemps, le zoo du parc de la Tête d’Or a été considéré comme un incontournable du patrimoine lyonnais, un lieu où les familles viennent observer lions, girafes et singes au cœur de la ville. Mais à en croire une étude inédite réalisée par l’IFOP pour l'association de défense des animaux Paz, cette image est en train de vaciller. 56 % des habitants de Lyon se disent favorables à sa fermeture, estimant que les animaux y vivent dans des conditions inadaptées.

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Les résultats sont sans appel : 54 % des Lyonnais pensent que les animaux du zoo ne sont pas heureux. Un sentiment encore plus marqué chez les jeunes générations, avec 70 % des 18-24 ans et 66 % des 25-34 ans qui prônent une fermeture et un transfert des animaux vers des sanctuaires plus spacieux. Chez les électeurs de Grégory Doucet, 78 % soutiennent cette idée, preuve que la question animale devient un sujet politique majeur.

Le zoo du parc de la Tête d'Or est-il vraiment en sursis ?

L’attachement au zoo semble également s’effriter chez ceux qui le fréquentent. Parmi les visiteurs de l’année écoulée, 50 % estiment que les animaux ne s’y épanouissent pas et 53 % soutiennent la fermeture. Autre donnée intéressante : la parentalité n’influence pas significativement l’opinion, avec 53 % des parents d’enfants de moins de 15 ans favorables à une fermeture, contre 57 % chez les autres.

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La question pourrait bien peser dans les urnes en 2026. 58 % des sondés affirment que la condition animale influencera leur vote aux prochaines municipales, un chiffre qui grimpe à 71 % chez les électeurs de Grégory Doucet. La pression est donc plus forte que jamais pour la mairie de Lyon, qui ne pourra plus ignorer cette évolution des mentalités.


L'étude complète


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