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Une pétition en ligne demande le retrait des bacs à fleurs de la rue Édouard Herriot

Publié le 18 février 2020 à 09h42

Modifié le 18 février 2020 à 10h46

par Antoine Lebrun

En fin d’année dernière, la Presqu’île a vu débarquer d’imposants bacs à fleurs le long de la rue du Président Edouard Herriot en lieu et place des voies de bus et places de stationnement. Six mois plus tard, la mesure ne passe pas aux yeux des commerçants du quartier qui ont décidé de lancer une pétition en ligne.


La végétalisation, c’est bien. La végétalisation réfléchie, c’est encore mieux. En septembre 2019, la mairie de Lyon décidait d’installer des bacs à fleurs et arbustes sur 1,5 km de voies entre les places Bellecour et Terreaux. Une bonne idée en apparence sauf que ces installations verdoyantes ont fait disparaître une voie de circulation dans la rue Edouard Herriot et de nombreuses places de stationnement (tout comme rue de Brest). À tel point que six mois plus tard, l’axe de liaison principal entre les deux places lyonnaises est bien souvent saturé.

Pour cibler le manque de concertation de cette mesure et demander le retrait (ou le déplacmeent) des bacs à fleurs, l'association Mouvement Carré Nord Presqu'île (qui compte 250 commerces) a récemment lancé une pétition en ligne. En cause : les difficultés de stationnement dans la rue, l’accessibilité des véhicules d’urgence, la dangerosité pour les cyclistes, les altercations régulières entres livreurs et automobilistes et surtout l’impact considérable sur le chiffre d’affaires des commerces installés sur cet axe.

Déplacer les bacs à fleurs sur les places Bellecour et Terreaux

Censée être remise au maire de Lyon, Gérard Collomb, le 21 février, cette pétition explique que « les 800 000 € d’argent public consacrés à cette absurdité trouvent une issue digne ». Selon l’association, la meilleure solution aurait été d’installer les bacs fleuris sur les places Bellecour et Terreaux qui ont été récemment rénovées sans qu’aucune plantation n’ait été prévue alors que leur manque cruel de verdure est régulièrement pointé du doigt.

À l’heure où ses lignes sont écrites, la pétition compte près de 800 signataires. Et ce chiffre devrait encore augmenter au fil des heures… De quoi faire réfléchir les instances décisionnaires à moins d’un mois des élections municipales.

La pétition

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À Lyon, enfourcher un vélo est devenu un véritable style de vie. Prendre le vélo à Lyon, c’est griller les bouchons du matin avec un sourire narquois, c’est sculpter ses mollets sans même mettre un pied à la salle, et c’est surtout un sacré coup de pouce pour la planète. Autant dire que l’aide financière de la Métropole tombe à pic pour booster les ventes de petites reines.

En 2025, le dispositif est donc reconduit avec, à la clé, un joli chèque pour vous aider à passer au deux-roues. Mais attention, tout le monde ne pourra pas en profiter. Il faudra résider dans l’une des 58 communes de la Métropole de Lyon et ne pas dépasser un revenu fiscal de 26 200€. Si vous êtes dans les clous, alors c’est jackpot !

Près de 500 euros d'aide en moyenne

Côté vélos, la Métropole a prévu large. Qu'il s'agisse d'un vélo électrique dernière génération, d'un cargo familial pour trimballer marmots et courses, d'un vélo pliant pour les citadins malins ou même d'un vélo mécanique reconditionné pour les amoureux de l’éco-responsable, vous trouverez votre bonheur. Seule condition : passer par un commerçant local pour faire vivre l’économie du coin. Pas de commande douteuse sur un site chinois improbable, ici on achète local.

L’an dernier, les Lyonnais ont touché en moyenne 486€ d’aide pour leur monture. Une belle somme qui prouve que pédaler à Lyon, c’est un vrai bon plan. Depuis le lancement de l’aide en 2022, pas moins de 9 351 dossiers ont été validés. Alors à vous de jouer. Le summer body en béton et les trajets écolo n’attendent que vous.


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