hagzoj73vp

Tu ne pourras plus jamais fumer de cigarettes \"chics\"

Publié le 31 janvier 2017 à 00h00

Modifié le 31 janvier 2017 à 16h04

par La Rédac'

Dans sa volonté de nous pousser à moins fumer, Marisol Touraine a encore frappé. La ministre de la Santé a annoncé mardi que plusieurs marques de cigarettes allaient être interdites, et plus spécifiquement celles « qui donnent le sentiment que fumer c'est chic » a-t-elle annoncé sur RTL.


La ministre a également précisé que le prix du tabac à rouler allait augmenter, mais pas celui des cigarettes (l'arrêté d'homologation fixant prix et autorisations de vente du tabac devrait être publié mercredi). « Il y a des marques qui ne seront plus autorisées, des marques qui sont attractives, qui donnent le sentiment que fumer ces cigarettes c'est chic, ce qui n'est évidemment pas l'esprit du paquet neutre », a-t-elle dit sur RTL. Perplexes sur ce que sont des cigarettes pour gens « chics », on a pensé à trois types de cigarettes, et donc types de fumeurs, qui reviennent le plus souvent.


La clope des durs à cuir

C’est la cigarette des vrais fumeurs, les durs à cuir qui fument dès le matin, et qui ne s’endorment pas sans une dernière bouffée. Autrefois ils auraient fumé la fameuse Gitane. Ils tiennent leur cigarette de manière "classique", soit entre les deuxièmes phalanges de l'index et du majeur, voire à la manière d’un bandit, soit entre la première phalange de l'index et la deuxième du pouce avec la main refermée.

 james-dean-cigarette


La clope du bon flemmard

La cigarette de celui qui n’a pas un rond ou bien du flemmard, qui se dit qu’il fumera moins du coup. Il tient en général sa cigarette sur le coin de la bouche ou de manière "confortable", soit entre le bout du pouce et de l'index, avec la cigarette reposée sur les autres doigts repliés.

 johnny-depp


La fameuse clope chic

Voici probablement la quintessence de la cigarette « qui donne le sentiment d’avoir l’air chic ». Elle est en général fumée par les femmes, celles de plus de 50 ans, mais elle devient de plus en plus populaire chez les jeunes. On la tient de manière classique, avec un petit air légèrement distant. 

kate-blanchett

À VOIR AUSSI

À LIRE AUSSI
lyon-tags-coup-de-gueule-touriste-americain

Un touriste américain à Lyon pousse un coup de gueule contre les tags sauvages

Publié aujourd'hui à 17h00

par Antoine Lebrun

Lyon, ses traboules, ses bouchons... et désormais ses tags qui hérissent le poil jusque chez les touristes américains. En visite dans la capitale des Gaules, John Michael Solar, citoyen américain en goguette dans nos rues pavées, n’a pas pu contenir sa colère face à ce qu’il considère comme un véritable "fléau" urbain. Résultat ? Une lettre ouverte envoyée aux autorités locales et aux médias lyonnais, dans laquelle il tape du poing sur la table (poliment, à l’américaine) pour dénoncer l’invasion des graffitis sauvages sur les murs de la ville.

"Lyon est une ville d’une richesse culturelle et architecturale incomparable", écrit-il en préambule, visiblement tombé sous le charme de Fourvière et des pentes de la Croix-Rousse. Mais sa love story avec la ville s’est rapidement heurtée à une réalité bien plus urbaine : les façades souillées par les tags, y compris sur des bâtiments historiques. Pour lui, pas de débat : ces graffitis ne relèvent pas de l’art mais du vandalisme pur et simple. "Un cri d’ego peint sur les murs d’un patrimoine commun", déplore-t-il, appelant à canaliser cette créativité débordante dans des zones dédiées, sans toucher aux pierres chargées d’histoire.

Voir cette publication sur Instagram

Une publication partagée par Mathieu (@m_lyon)

La Ville de Lyon veut accélérer le nettoyage des quais de Saône

Son appel a-t-il été entendu ? Silence radio du côté de la mairie pour l’instant, même si la Ville de Lyon a récemment annoncé vouloir accélérer le nettoyage des quais de Saône, après des mois de polémique. Depuis le début de l’année, pas moins de 15 000 m² ont été nettoyés, principalement dans le secteur classé Unesco. Mais côté répression, le compte n’y est pas vraiment : moins d’une dizaine d’interpellations en 2024 pour des tags sauvages. La raison ? L'identification des auteurs reste un casse-tête à moins de les prendre la bombe à la main.

Alors, simple coup de gueule d’un touriste un peu trop sensible au charme des vieilles pierres ou signal d’alarme légitime ? Une chose est sûre : à Lyon, le street-art continue de diviser... et de faire parler jusque de l’autre côté de l’Atlantique.


Source : Lyon Capitale


À LIRE AUSSI