La lumière s’éteint un peu sur la Fête des Lumières. En 2025, la Métropole de Lyon ne participera plus au financement de cet événement emblématique, coupant ainsi une subvention de 80 000 €. Un retrait justifié par des impératifs budgétaires, mais qui ne manquera pas de faire réagir.
Dans un contexte où la collectivité cherche à réaliser des économies, ce ne sont pas seulement les illuminations lyonnaises qui trinquent. D’autres piliers culturels du territoire subissent également des coupes : les Nuits de Fourvière perdent 300 000 €, la Biennale de la Danse voit son enveloppe fondre de 200 000 €, tandis que le festival Lumière doit composer avec 100 000 € en moins. Même le planétarium de Vaulx-en-Velin et le théâtre des Célestins sont touchés, tout comme la Cité internationale de la gastronomie, qui ne bénéficiera plus du million d’euros octroyé en 2024.
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Des coupes budgétaires sévères pour la culture lyonnaise
Au total, le budget consacré aux subventions culturelles chute de 7,2 à 6,6 millions d’euros. Malgré ces restrictions, la Métropole se veut rassurante : le budget global de la culture reste supérieur de 1,5 million d’euros à celui du précédent mandat, atteignant 37,1 millions d’euros pour le fonctionnement des structures culturelles. L’accent est mis sur l’éducation artistique, qui conserve une enveloppe cinq fois plus élevée qu’avant l’arrivée de l’exécutif actuel.
Si la Fête des Lumières devra faire sans le soutien de la Métropole, d’autres événements comme Quais du Polar voient leur subvention légèrement réduite, passant de 50 000 € en 2024 à 45 000 € en 2025. Un signal clair : les grandes institutions sont invitées à faire des efforts pour préserver l’équilibre budgétaire, quitte à alimenter le débat sur les priorités culturelles de la Métropole.