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Monoprix veut ouvrir un magasin de déco à Lyon pour concurrencer Zara Home

Publié le 8 décembre 2022 à 14h38

Modifié le 8 décembre 2022 à 14h39

par Antoine Lebrun

L’info (ou plutôt l’hypothèse) est dévoilée par nos confrères du Progrès. La célèbre enseigne Monoprix, réputée pour ses magasins d’alimentation et sa ligne de vêtements, souhaite développer son concept dédié à la décoration et à la maison à Lyon. Après avoir inauguré la première (et unique) boutique du genre en France au sein du centre commercial So Ouest en région parisienne, le géant Monoprix a clairement avoué qu’il envisageait de débarquer à Lyon dans à court terme.

2 700 références de déco mais pas que

« Si nous trouvons la bonne opportunité à Lyon intra-muros ou en périphérie lyonnaise, nous pourrions ouvrir dès 2023 un Monoprix Maison à Lyon mais rien n’est encore acté et nous sommes concentrés sur notre programme d’expansion de plus de 100 magasins par an au cours des deux prochaines années », a expliqué David Moulin, directeur développement et franchise du groupe Monoprix au Progrès ce jeudi 8 décembre.


© Presse

Au programme : 2 700 références de « décorations, mobilier, papeterie, chambre et bain, table et cuisine, créateurs ». Avec cette ouverture en terre lyonnaise, Monoprix viendra marcher sur les plates bandes de ses concurrents Zara Home, H&M Home, Habitat ou encore Maisons du Monde. Pour ce qui est de la partie alimentaire de l’enseigne, une trentaine de points de vente supplémentaires devraient ouvrir dans la métropole de Lyon d’ici à 2025. Une annonce qui fait suite à l’ouverture 4e Monop’ ce jeudi dans la rue Victor Hugo (Lyon 2e).

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Histoire de Lyon : en 1859, un squelette de mammouth découvert montée de Choulans à Lyon

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par Antoine Lebrun

Lyon, 1859. Alors que les ouvriers creusent un tunnel ferroviaire près de la montée de Choulans, une découverte incroyable stoppe le chantier : un squelette complet de mammouth, le premier du genre en France. Aux commandes, Claude Jourdan, médecin et paléontologue, qui comprend immédiatement l’importance de cette trouvaille. Mais au lieu d’une mise en valeur immédiate, les ossements du mastodonte vont connaître des décennies de galères, ballotés d’un musée à un autre, exposés à l’humidité, aux intempéries et même à des erreurs de montage pour le moins surprenantes.

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Un squelette maudit

Après 13 ans passés dans les caves du Musée Saint-Pierre, les restes du mammouth sont enfin assemblés grâce aux fonds levés par la Société Lyonnaise des Amis des Sciences Naturelles. En 1872, la bête est prête à impressionner le public, mais la poisse le poursuit. Deux ans plus tard, un violent orage éclate la verrière sous laquelle il est exposé, abîmant le squelette. Déplacé en 1914 au Musée Guimet, il subit cette fois les assauts du climat avant d’être démonté pendant la Seconde Guerre mondiale pour éviter la destruction sous les bombardements.

Des défenses montées à l'envers

La suite ? Un énième accident en 1955, où un nouvel orage lui tombe (littéralement) dessus. Fermeture du musée, restaurations et, en 1963, une expertise révèle un détail cocasse : les défenses du mammouth avaient été montées… à l’envers. Après un passage en stockage en 2002, il retrouve enfin la lumière en 2014 au musée des Confluences, où il trône dans l’exposition Origines, les récits du monde.

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Mais ce survivant d’un autre âge a un secret bien gardé : selon une expertise de 2011, seulement 27,6 % de son squelette est authentique. Le reste ? Un patchwork de bois sculpté, de plâtre, de papier mâché et même de terre cuite. Un puzzle préhistorique, mais une star lyonnaise incontestée, qui continue de fasciner les visiteurs, près de 160 ans après sa découverte.


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