La politique lyonnaise s’annonce mouvementée en 2026 ! À un an des municipales, un sondage Cluster 17, révélé par actu Lyon, bouscule les cartes : Grégory Doucet, maire écologiste sortant, est en tête des intentions de vote avec 22 %, mais son action est largement rejetée par les Lyonnais. Avec 58 % d’opinions négatives, son bilan peine à convaincre, notamment sur la circulation, la sécurité et les travaux, des sujets sensibles qui crispent la population.
Mais la véritable surprise de cette enquête vient d’un outsider inattendu : Jean-Michel Aulas. L’ancien boss de l’OL, qui réfléchit à se lancer officiellement dans la course, arrive deuxième avec 17 % des intentions de vote. Sans étiquette politique, il capte une partie de l’électorat de droite et des socialistes proches de Raphaël Glucksmann. Son positionnement de « candidat de la société civile » pourrait bien chambouler le jeu électoral.
Jean-Michel Aulas, un outsider qui prend de l'épaisseur
Le sondage met en avant une multiplication des candidatures qui fragilise les partis traditionnels. Les Républicains, menés par Pierre Oliver, plafonnent à 11 %, en partie à cause de la dynamique Aulas qui aspire une partie de leur électorat. Et même si Doucet n’est qu’à 22 %, une union avec LFI et le PS (qui font partie de sa majorité actuelle) lui permettrait d’atteindre un potentiel supérieur à 44 %.
Dans ce contexte, Aulas a une carte à jouer. Son potentiel de progression est important, à condition de mener une campagne percutante et de s’affirmer comme l’alternative crédible à un maire sortant en perte de vitesse. Le sondage révèle qu’il est, avec l’ancien maire Georges Képénékian, l’une des rares figures à rivaliser en notoriété et en crédibilité avec Doucet.
Reste à savoir si Jean-Michel Aulas franchira officiellement le cap et si les alliances vont se recomposer d’ici 2026. Une chose est sûre : la bataille pour Lyon ne fait que commencer !