À Lyon, le musée de l’imprimerie tourne une nouvelle page. Et pas n’importe laquelle : un chapitre de transformation profonde, mêlant patrimoine et modernité, pour redonner à ce lieu unique toute la visibilité qu’il mérite. Installé au cœur de la Presqu’île dans un sublime hôtel particulier Renaissance classé, ce musée discret mais riche de six siècles de création graphique s’apprête à se révéler sous un nouveau jour. Fermé depuis le 1er juin, il entre dans une longue période de travaux — 20 mois minimum — destinée à dépoussiérer le lieu autant que son offre culturelle.
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Un chantier entre restauration et changements profonds
D’un côté, on restaure. Le plafond à la française du XVIe siècle situé dans le futur hall d’accueil va retrouver ses lettres de noblesse. Les chaudières et fenêtres fatiguées laisseront place à des équipements plus sobres, en phase avec les ambitions écologiques de la Ville. De l’autre, on repense. Plus qu’un simple lifting esthétique, il s’agit ici de redessiner tout le parcours muséographique, de créer de nouveaux espaces d’exposition, de médiation et d’accueil pour les visiteurs. Le musée ne se contente plus de s’adresser aux initiés : familles, scolaires, curieux du dimanche et jeunes générations sont désormais les cibles d’un programme qui veut rendre l’histoire de l’imprimé plus vivante et accessible que jamais.
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Avec ses 5,4 millions d’euros engagés par la Ville et un soutien de l’État pour la restauration du bâti classé, ce projet est bien plus qu’un chantier patrimonial : c’est un manifeste culturel. Rendez-vous au printemps 2027 pour tourner cette nouvelle page et (re)découvrir un musée plus audacieux, plus lumineux, et surtout plus vivant que jamais.
Source : Les Échos
