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Pour la première fois, la Nasa dévoile une vidéo d’ovnis lors d’une réunion d'experts

Publié le 2 juin 2023 à 10h44

Modifié le 5 juin 2023 à 18h15

par Flora Gendrault

Les ovnis sont-ils des sujets scientifiques à considérer comme les autres ? C’est en tout cas ce qu’a soutenu le panel d’experts de l’Administration nationale de l’aéronautique et de l’espace (Nasa) participant à une réunion publique à Washington mercredi 31 mai, retransmise en live sur Internet. Les scientifiques ont notamment insisté sur le besoin de récolter davantage de données pour arriver à expliquer les phénomènes anormaux non identifiés.


Entre 2 et 5% des phénomènes considérés anormaux 

Les travaux sur les PAN ont commencé en octobre dernier à la Nasa, avec pas moins de 16 experts pour les mener. Leur objectif : formuler des recommandations à l’organisation sur la façon la plus rigoureuse d’étudier ces mystérieux ovnis, mot connoté qui fascine autant qu’il effraie les citoyens. La question est d’autant plus sérieuse qu’elle concerne à la fois la sécurité nationale et celle du trafic aérien

Sean Kirkpatrick, directeur du bureau dédié à cette question au sein du ministère de la Défense (Aaaro), déclare qu’environ 800 phénomènes aériens non identifiés ont été collectés, mais que « peut-être entre 2% et 5% » seulement sont « vraiment anormaux », les autres s'expliquant après étude par différentes données de trafic aérien. Dans ces 2 à 5%, le doute est alors suffisamment sérieux pour entreprendre des recherches approfondies. 


Deux vidéos de possibles PAN projetées 

Selon les informations de Actu.fr, deux vidéos ont été projetées mercredi pour soutenir les propos des experts : la première, capturée l’année dernière par un drone militaire et relayée sur Twitter (disponible ci-dessous), montrait un objet sphérique non identifié aperçu au Moyen-Orient en 2022. La seconde montrait, elle, trois points semblant se déplacer curieusement d’avant en arrière en Asie, s’agissant en réalité d’avions dans un couloir aérien dont les mouvements de va-et-vient étaient causés par des oscillations du capteur. 


Certaines vidéos sont ainsi issues d’appareils électroniques qui ne permettent pas de « fournir des preuves concluantes sur la nature et l’origine de chaque événement », souligne David Spergel, astrophysicien chargé de présider ces travaux. D’où la nécessité de recueillir des « données de haute qualité », et ainsi d’organiser ce type de rencontre sur le sujet. 

« Si la Nasa applique la même rigueur méthodologique à l’étude des phénomènes anormaux non identifiés qu’à celle d’une possible vie extraterrestre, alors nous serons en position d’apprendre quelque chose de nouveau et d’intéressant, quelle que soit l’explication finale », conclut l’un des scientifiques membres du panel, David Grinspoon

Un rapport sur les recommandations des experts sondés devrait être publié cet été.

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par Antoine Lebrun

Pendant longtemps, le zoo du parc de la Tête d’Or a été considéré comme un incontournable du patrimoine lyonnais, un lieu où les familles viennent observer lions, girafes et singes au cœur de la ville. Mais à en croire une étude inédite réalisée par l’IFOP pour l'association de défense des animaux Paz, cette image est en train de vaciller. 56 % des habitants de Lyon se disent favorables à sa fermeture, estimant que les animaux y vivent dans des conditions inadaptées.

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Les résultats sont sans appel : 54 % des Lyonnais pensent que les animaux du zoo ne sont pas heureux. Un sentiment encore plus marqué chez les jeunes générations, avec 70 % des 18-24 ans et 66 % des 25-34 ans qui prônent une fermeture et un transfert des animaux vers des sanctuaires plus spacieux. Chez les électeurs de Grégory Doucet, 78 % soutiennent cette idée, preuve que la question animale devient un sujet politique majeur.

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L’attachement au zoo semble également s’effriter chez ceux qui le fréquentent. Parmi les visiteurs de l’année écoulée, 50 % estiment que les animaux ne s’y épanouissent pas et 53 % soutiennent la fermeture. Autre donnée intéressante : la parentalité n’influence pas significativement l’opinion, avec 53 % des parents d’enfants de moins de 15 ans favorables à une fermeture, contre 57 % chez les autres.

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La question pourrait bien peser dans les urnes en 2026. 58 % des sondés affirment que la condition animale influencera leur vote aux prochaines municipales, un chiffre qui grimpe à 71 % chez les électeurs de Grégory Doucet. La pression est donc plus forte que jamais pour la mairie de Lyon, qui ne pourra plus ignorer cette évolution des mentalités.


L'étude complète


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