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Aux Pays-Bas, une soirée en club créé un cluster de 165 cas malgré le pass sanitaire

Publié le 6 juillet 2021 à 11h08

Modifié le 8 juillet 2021 à 11h31

par Lisa B

Les propos ont été rapportés par le site Hart Van Nederland, qui s’est basé sur des déclarations des services de santé locales de Enschede au Pays-Bas. La soirée s’est déroulée dans la nuit du 3 au 4 juillet et chaque clubbeur a pourtant dû présenter un test PCR négatif à l’entrée du lieu. Pourtant, à l’issu de l’événement, sur 600 personnes 165 ont contracté le corona virus. Si rien ne prouve encore à 100% que les contaminations sont liées à la soirée, le bilan reste alertant : il laisse penser que parmi les 600 personnes, certaines aient été testés trop tôt après leur infection, débouchant ainsi sur un résultat « faux-négatif ». Pour que le PCR soit le reflet de la réalité et permette de savoir si la personne testée soit porteuse ou non du virus avant l’évènement, il faut que celle-ci se soumette à une semaine d’incubation avant d’entrer en club. Ainsi, pour que le club puisse ouvrir ses portes aux clients, ceux-ci devraient se faire tester une semaine avant, contre quoi les risques restent existants.

Les presses néerlandaise et belge ont quant à elles évoqué un autre point ; certains certificats de dépistage auraient pu être vendus frauduleusement par des entreprises de recel. Depuis quelques semaines, des comptes anonymes délivrent en effet des “QR codes valides” contre de l’argent. Néanmoins, cette piste semble compliquée à affirmer, un QR étant extrêmement compliqué à falsifier. Si le club avait bien exigé la carte d’identité avec beaucoup d’attention à l’entrée, cette piste de faux certificats devraient être rapidement écartée.

Quoiqu’il en soit, cet événement cluster permet de nous éclairer sur la chose. Entre la période d’incubation qu’on ne peut encore surveiller pour connaitre la véracité des résultats, cette histoire de fraude ou les potentielles erreurs commises à l’entrée du club, il semblerait que le pass sanitaire soit bel et bien porteur de risques.

 

Un protocole plus stricte en France 

C’est pourquoi en France, seuls celles et ceux qui auront reçu leurs deux doses de vaccin pourront entrer entre les murs du club, deux semaines après leur deuxième dose. Une mesure jugée catastrophique par Patrick Malvaës, président du syndicat national des discothèques, qui expliquait sur BFM que « 30% des jeunes sont anti-vaccination et seulement 6,2% des moins de 29 ans ont été vaccinés ». Néanmoins, cette mesure prend aujourd’hui tout son sens car ce sont les personnes vaccinées qui ont le moins de chance d’attraper le virus et de le transmettre. Affaire à suivre…

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par Antoine Lebrun

Pendant longtemps, le zoo du parc de la Tête d’Or a été considéré comme un incontournable du patrimoine lyonnais, un lieu où les familles viennent observer lions, girafes et singes au cœur de la ville. Mais à en croire une étude inédite réalisée par l’IFOP pour l'association de défense des animaux Paz, cette image est en train de vaciller. 56 % des habitants de Lyon se disent favorables à sa fermeture, estimant que les animaux y vivent dans des conditions inadaptées.

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Les résultats sont sans appel : 54 % des Lyonnais pensent que les animaux du zoo ne sont pas heureux. Un sentiment encore plus marqué chez les jeunes générations, avec 70 % des 18-24 ans et 66 % des 25-34 ans qui prônent une fermeture et un transfert des animaux vers des sanctuaires plus spacieux. Chez les électeurs de Grégory Doucet, 78 % soutiennent cette idée, preuve que la question animale devient un sujet politique majeur.

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L’attachement au zoo semble également s’effriter chez ceux qui le fréquentent. Parmi les visiteurs de l’année écoulée, 50 % estiment que les animaux ne s’y épanouissent pas et 53 % soutiennent la fermeture. Autre donnée intéressante : la parentalité n’influence pas significativement l’opinion, avec 53 % des parents d’enfants de moins de 15 ans favorables à une fermeture, contre 57 % chez les autres.

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La question pourrait bien peser dans les urnes en 2026. 58 % des sondés affirment que la condition animale influencera leur vote aux prochaines municipales, un chiffre qui grimpe à 71 % chez les électeurs de Grégory Doucet. La pression est donc plus forte que jamais pour la mairie de Lyon, qui ne pourra plus ignorer cette évolution des mentalités.


L'étude complète


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