© Crédit photo : CHRISTOPHE SIMON/AFP
Photo Raphaël Schott
© Fabrice Roubaud
View this post on Instagram
Si vous pensiez faire quelques activités nautiques (ou non) dans les gorges du Verdon, oubliez de suite. La sécheresse rend impossible certaines activités et les images sont effrayantes. Dans les gorges, les rochers ne sont quasiment plus immergés. Du côté des lacs, l'eau a reculé de 100 mètres par endroit... On peut limite marcher là où il fallait emprunter un canoë pour circuler. Bref... Cet été, évitez de tenter un plongeon du haut des rochers car la chute risque de faire TRES mal...
© Crédit photo : CHRISTOPHE SIMON/AFP
Photo Raphaël Schott
© Fabrice Roubaud
View this post on Instagram
Publié aujourd'hui à 12h30
par Antoine Lebrun
Jean-Michel Aulas a décidemment un problème avec les Verts... Après avoir martyrisé les voisins de Saint-Étienne pendant plusieurs décennies sur les terrains, l'ancien président de l'OL s'attaque désormais aux Verts en politique. Et d'après un dernier sondage, il se positionne même en principal concurrent de Grégory Doucet.
Jean-Michel Aulas président… mais pas du foot cette fois. Le mythique ex-patron de l’Olympique Lyonnais n’a pas encore claqué sa déclaration officielle pour les municipales 2026, mais ça sent très fort le teasing de campagne. Et un nouveau sondage publié par BFM Lyon vient clairement de lui donner un petit supplément de confiance (et sûrement quelques coups de fil en coulisses).
Selon l’étude Elabe, si la gauche et la droite partent en ordre dispersé, c’est simple : Aulas passerait devant tout le monde au premier tour avec 24% des voix, coiffant au poteau le maire écolo sortant Grégory Doucet (22%). De quoi faire suer vert les équipes municipales actuelles, déjà peu fans du personnage.
Dans les autres hypothèses (alliances à gauche ou à droite), JMA resterait quand même solidement accroché à sa place de dauphin, jamais très loin derrière Doucet. Et c’est justement là que ça devient intéressant : l’ancien président de l’OL s’impose peu à peu comme le seul capable de rassembler un centre droit éparpillé façon puzzle. Un leader "au-dessus des partis", comme aime le répéter son entourage, histoire de flatter son image de boss apaisé mais prêt à jouer des coudes.
En mode fin stratège, Aulas reste flou sur ses intentions, lâchant seulement sur X (ex-Twitter pour les anciens) : « Progressivement, un cap et un chemin se dessinent ». Traduction : attendez un peu, ça va arriver au moment opportun (probablement après Pâques, si les bruits de vestiaire sont vrais).
Reste que le sondage montre un clivage générationnel net : les jeunes votent Doucet à fond (plus de 50% chez les 18-34 ans), quand les 50 ans et plus plébiscitent largement JMA. Une vraie opposition de style entre un maire écolo un brin clivant et un capitaine d’industrie qui veut jouer les rassembleurs pragmatiques.
Bref, à Lyon, la campagne n’a même pas commencé officiellement qu’elle sent déjà la poudre et les rebondissements. Et connaissant Aulas, on n’a pas fini d’assister à un joli match à l’ancienne.