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Voici les pistes du gouvernement si le déconfinement est repoussé

Publié le 8 décembre 2020 à 12h06

Modifié le 8 décembre 2020 à 16h00

par Zoé Stene

Lorsque le Président de la République avait pris la parole au début du mois de décembre pour nous parler du déroulement des fêtes de fin d'année, une date-clé du calendrier avait été citée : le 15 décembre. À cette date, les restrictions de déplacement seraient levées et les fêtes de famille en petit comité seraient autorisées. Ce déconfinement était néanmoins conditionné par un objectif de moins de 5000 cas de Covid-19 par jour, qui, selon les derniers chiffres, est malheureusement loin d'être atteint. Coup d'œil sur un dispositif sanitaire (éventuellement) réadapté.


Un objectif de moins de 5000 contaminations 

L'objectif de 5000 contaminations au 15 décembre, fixé fin novembre par Emmanuel Macron comme condition nécessaire à l'allégement des restrictions, sera certainement inatteignable. En effet, cette dernière semaine, la France a enregistré près du double ! Bien qu'on ait pu observer une baisse des chiffres ces dernières semaines, le plateau semble stagner à plus de 10 000 nouveaux cas par jour sans compter les résultats des tests rapides qui ne sont pas encore inclus dans les stat'.

« La perte d'efficacité du confinement est liée à la réouverture des commerces. Avec l'arrivée des vacances de Noël, les gens sortent plus pour réaliser leurs achats, et ne se sentent plus si confinés », a expliqué l'épidémiologiste Pascal Crépey à l'Express lundi.


Un couvre-feu avancé ?

Selon BFM, face à ces mauvais résultats, un conseil de défense sanitaire devrait se réunir ce mecredi pour envisager un plan B. D'une part, le couvre-feu qui devait initialement être instauré de 21h à 7h à partir du 15 décembre pourrait être avancé à 17h et d'autre part, la réouverture des musées, salles de spectacle et de cinéma pourrait être repoussée.


Un nouvel an confiné ?

Bien que BFM affirme qu'un Noël "confiné" est exclu par l'exécutif, la chaîne avance que les célébrations de la nouvelle année pourraient être plus limitées. Réponse jeudi soir lors du traditionnel point sanitaire. 

 ©Narcos

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Deux nouveaux radars viennent d'être mis en service sur l'A46 à l'entrée de Lyon

Publié aujourd'hui à 09h00

par Antoine Lebrun

Si vous avez pour habitude de débouler un peu fort sur l’A46 en direction de Lyon, il va falloir lever le pied. Depuis le 10 avril, deux nouveaux radars autonomes, aussi appelés radars de chantier, ont été installés au niveau du viaduc de Sermenaz, entre Rillieux-la-Pape et Neyron, selon les informations de Lyon People. Objectif ? Faire ralentir tout ce petit monde qui confond souvent autoroute et piste de Formule 1.

Les autorités ne plaisantent plus. En pleine zone de travaux sur cet axe ultra-fréquenté, la vitesse a été drastiquement abaissée : 70 km/h au lieu des 130 habituels. Oui, on sait, ça pique. Mais ce n’est pas juste pour vous faire les poches : ces radars sont là pour assurer la sécurité des ouvriers et des automobilistes. Parce qu’un chantier sur un viaduc, c’est pas exactement le lieu idéal pour un excès de vitesse.

Des radars qui seront retirés au cours de l'année

Concrètement, le radar côté Paris-Lyon restera en place jusqu’au 3 juillet. De l’autre côté, vers Lyon-Paris, il faudra patienter (ou plutôt rouler sagement) jusqu’au 10 octobre avant de pouvoir espérer une accalmie. D’ici là, les bips vont pleuvoir et les boîtes aux lettres risquent de chauffer.

Moralité ? Si tu veux éviter de financer la prochaine pause-café de l’État en collectionnant les PV, on t’invite à garder un œil sur ton compteur. Surtout à l’approche de Lyon, où la vigilance est de mise. Parce que flasher, c’est bien… sauf quand c’est ton portefeuille qui en prend un coup.


Source : Lyon People


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