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Suite aux plaintes de passagers, des compagnies aériennes proposent des zones sans enfant

Publié le 28 novembre 2022 à 13h03

par Mégane Lourenco

Des compagnies aériennes ont décidé d'instaurer des zones sans enfant pour le confort de ses passagers qui voyagent sans petits humains. Pour cause : de plus en plus de voyageurs ne supportent plus le comportement de certains enfants pendant les longs trajets : pleurs, cris, bruit... Pour exemple, une américaine de 26 ans a elle même contacté la compagnie avec qui elle a voyagé pour leur proposer cette solution suite à un vol compliqué. Elle dit avoir vécu l'enfer pendant 3h à côté d'un petit garçon infernal. Dans une publication TikTok, elle partage son témoignage : "Pourquoi les vols réservés aux adultes n'existent-ils pas ? Je paierais tellement d'argent pour ça ?" 

Et pour le coup, elle n'est pas la seule. Puisqu'en effet, des zones sans enfant existent déjà chez certaines compagnies : Malaysia Airlines, AirAsia, Scoot Airlines, IndiGo... Ajoutez un supplément lors de la réservation de votre vol et vous pourrez vous retrouver dans un coin plus "calme". 

On vous laisse bien évidemment imaginer à quel point la publication (vue plus de 700 000 fois) de cette jeune femme a divisé les internautes. Beaucoup de parents se sont indignés tandis que d'autres passagers étaient bien d'accord avec elle ! "En tant que maman, je veux aussi un vol réservé aux adultes" retrouve-t-on en commentaire. A ce sujet, une enquête a été réalisée par Skyscanner qui confirme que les usagers souhaiteraient en majorité (52%) avoir des vols sans enfant. Selon nos confrères de 20 Minutes : "Le comparateur de vol on-line a réalisé un sondage sur son site internet et les résultats indiquent que 42% des personnes ayant répondu et qui n'ont pas d'enfants préfèrent s'asseoir aussi loin que possible des enfants, 10% des personnes ayant répondu sont plus catégoriques et préfèreraient carrément des vols sans enfant. 9% ont admis que, bien que eux même soient parents, ils préfèrent aller loin des autres enfants vu que leurs propres enfants «savent se comporter» et ne dérangent pas les autres voyageurs. 10% des enquêtés sont parents, mais souhaiteraient qu'il y ait une zone réservée seulement aux familles pour ne pas déranger les autres passagers."

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Cette célèbre artère de Lyon va devenir une rambla piétonne et végétale comme à Barcelone

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par Antoine Lebrun

Avis aux amoureux de balades urbaines et d’apéros au grand air : Lyon s’apprête à offrir un petit bout de Barcelone aux habitants du 2e arrondissement. Le cours Charlemagne, véritable colonne vertébrale de Confluence, va troquer ses voitures contre des piétons, des arbres et des bancs pour chiller en toute tranquillité. Oui oui, vous avez bien lu : dès cet été, les travaux vont débuter pour métamorphoser 6000 m² entre le quai Antoine-Riboud et la rue Paul-Montrochet en une « rambla » à la lyonnaise.

L’idée ? Apaiser un secteur devenu un vrai carrefour piéton depuis l’arrivée du tram T2, et bientôt du Tram express de l’Ouest lyonnais. Mais pas question de faire ça à moitié : la Métropole de Lyon sort l’artillerie lourde pour réinventer l’espace. Côté centre commercial et darse : une belle promenade piétonne de 10 mètres de large, avec ombrières pour l’ombre, tables de pique-nique pour les pauses et mobilier de détente pour lézarder façon slow life urbaine.

Une concertation publique ouverte jusqu'au 4 mai

Au centre, les voies de tramway seront sublimées par un grand parvis piéton arboré devant le centre commercial — fini les rampes et trottoirs mal fichus, ici on marche comme à Barcelone, les tapas en moins (pour l’instant). Côté Hôtel de Région, les cyclistes auront leur autoroute verte : une voie bidirectionnelle de 4 mètres de large bordée d’arbres et de bancs, jusqu’à la place François-Mitterrand.

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© Bigbang Paysage Urba

Les riverains, eux, ont déjà commencé à donner leur avis sur le mobilier urbain : tables, méridiennes et bancs deux places tiennent la corde. La concertation publique est ouverte jusqu’au 4 mai — de quoi donner des idées aux derniers sceptiques (ou aux fans de siestes urbaines). Une chose est sûre : le cours Charlemagne version 2030 s’annonce bien plus chill qu’un bouchon à l’heure de pointe.


Source : Le Progrès


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