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Une Pleine Lune des fraises va illuminer le ciel de Lyon ce week-end !

Publié le 2 juin 2023 à 12h03

Modifié le 2 juin 2023 à 14h39

par Nicolas Cogoni

Comme chaque année, ce phénomène céleste promet d’être aussi magnifique que spectaculaire ! Également connue sous le nom de « lune des roses » ou « lune de miel », cette Pleine Lune des fraises va illuminer le ciel ce dimanche 4 juin à 5h43 (heure de Paris). Il s’agit de la dernière pleine lune avant le début de l’été et brillera près de l'étoile Antares dans la constellation du Scorpion… ne loupez pas votre réveil.


Une lune plus grosse et plus lumineuse

Située au plus proche de la Terre, soit à une distance de 384 000 km, la Lune des fraises - visible depuis l’hémisphère nord - peut apparaître 14 % plus grosse et 30 % plus lumineuse que d’habitude. Mais pour ce qui est de sa couleur, ne vous attendez pas non plus à un astre rouge sang.

Comme toutes les autres pleines lunes de l’année, elle pourrait être blanche, dorée ou apparaître un peu rosée grâce au phénomène de « diffusion de Rayleigh », « un effet visuel qui se produit lorsque la lune est basse à l’horizon », rapporte Science et Vie. Le spectre de lumière de la lune traverse une couche atmosphérique plus épaisse, qui laisse passer uniquement des longueurs d’ondes rouges-orangées. Soit le même processus qu’au coucher de soleil


Mais alors, d’où vient son nom ?

Ce joli nom de Lune des fraises lui a été donné par les premiers amérindiens, qui historiquement étudiaient le ciel et se fiaient à notre astre pour cueillir leurs fraises au moment opportun. Mais dans d'autres régions du monde, cette pleine lune du mois de juin porte un nom différent : en Europe, elle est appelée « lune des roses », une qualification qui « viendrait, selon certaines sources, des roses qui fleurissent à cette période de l’année, d’autres indiquent que le nom vient de la couleur de la pleine lune », explique la NASA. 

Pour info, le 3 juillet 2023, ce sera au tour de la super pleine lune du daim d’illuminer le ciel !

Voilà, vous savez tout (ou presque) !

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Pendant longtemps, le zoo du parc de la Tête d’Or a été considéré comme un incontournable du patrimoine lyonnais, un lieu où les familles viennent observer lions, girafes et singes au cœur de la ville. Mais à en croire une étude inédite réalisée par l’IFOP pour l'association de défense des animaux Paz, cette image est en train de vaciller. 56 % des habitants de Lyon se disent favorables à sa fermeture, estimant que les animaux y vivent dans des conditions inadaptées.

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Les résultats sont sans appel : 54 % des Lyonnais pensent que les animaux du zoo ne sont pas heureux. Un sentiment encore plus marqué chez les jeunes générations, avec 70 % des 18-24 ans et 66 % des 25-34 ans qui prônent une fermeture et un transfert des animaux vers des sanctuaires plus spacieux. Chez les électeurs de Grégory Doucet, 78 % soutiennent cette idée, preuve que la question animale devient un sujet politique majeur.

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L’attachement au zoo semble également s’effriter chez ceux qui le fréquentent. Parmi les visiteurs de l’année écoulée, 50 % estiment que les animaux ne s’y épanouissent pas et 53 % soutiennent la fermeture. Autre donnée intéressante : la parentalité n’influence pas significativement l’opinion, avec 53 % des parents d’enfants de moins de 15 ans favorables à une fermeture, contre 57 % chez les autres.

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La question pourrait bien peser dans les urnes en 2026. 58 % des sondés affirment que la condition animale influencera leur vote aux prochaines municipales, un chiffre qui grimpe à 71 % chez les électeurs de Grégory Doucet. La pression est donc plus forte que jamais pour la mairie de Lyon, qui ne pourra plus ignorer cette évolution des mentalités.


L'étude complète


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