ful0tth0rx

Pourquoi il ne faut jamais manger de raclette le soir

Publié le 15 septembre 2022 à 14h50

Modifié le 21 novembre 2023 à 09h32

par La Rédac'

 

En Angleterre, un mythe dit que manger du cheese le soir entraînerait des cauchemars chez les enfants. Sauf que cette légende est l’objet de vraies études, notamment menées par le British Medical Journal en 1964. On découvre l’histoire d’un homme qui se contentait de 50 grammes de cheddar pour le dîner et qui était hanté par des cauchemars.

Mais de quoi le fromage est-il composé pour provoquer autant de bizarrerie dans notre cerveau ? Notre fromton est fait de mélange élaboré à base de lait, de ­chymosine et de moisie, miam. Au cours de la fabrication, de la tyramine est créé, une sorte de dopamine qui joue sur le sommeil paradoxale, et donc les rêves. C'est à cause de cette dopamine qu'un monstre en forme de patate vous pourchasse pendant vos nuits. 

Ne parlons même pas de la digestion complètement pertubée des jours qui suivent et les aller-retour aux toilettes. Alors comment faire pour continuer de racletter ? En buvant de l'eau fraîche, en contact avec le fromage fondu, une boule se forme dans l'estomac empêchant la digestion. Alors dans la croyance populaire (des alcooliques), on dit un grand oui au vin blanc, mais vive la bouche sèche...

Une photo publiée par Lindsay Ostrom (@pinchofyum) le

L'option alcool a été démentie par des chercheurs de l’université de Zurich qui ont fait déguster une fondue à deux groupes de participants. Un groupe avait le droit à du vin blanc et un verre de schnapps. L'autre groupe a reçu du thé noir et un verre d'eau. Ils ont ensuite mesuré à quelle vitesse le repas passe dans l’intestin grêle. Verdict : l’alcool ralentit considérablement la digestion. Six heures de digestion pour ceux qui avaient bu de l'eau, neuf heures pour ceux qui avaient bien arrosé la fondue. Pour le professeur Michael Fried, co-auteur de l'étude, une chose est sûre : plus une personne boit d’alcool, plus son repas sera lourd à digérer.

Une seule solution, y aller mollo sur le fromton ou ne pas y aller du tout. Voilà pourquoi il ne faut pas manger de raclette avant le coucher. Vous êtes prévenus.

Ps. Mais si vous insistez vraiment à mal dormir, on vous conseille vivement d'aller vous remplir la panse sur la Terrass' Kardinal où vous attend la fromagerie Suisse.  

Signé Raclette. 

À VOIR AUSSI

À LIRE AUSSI
cours-charlemage-lyon-rambla

Cette célèbre artère de Lyon va devenir une rambla piétonne et végétale comme à Barcelone

Publié aujourd'hui à 19h00

par Antoine Lebrun

Avis aux amoureux de balades urbaines et d’apéros au grand air : Lyon s’apprête à offrir un petit bout de Barcelone aux habitants du 2e arrondissement. Le cours Charlemagne, véritable colonne vertébrale de Confluence, va troquer ses voitures contre des piétons, des arbres et des bancs pour chiller en toute tranquillité. Oui oui, vous avez bien lu : dès cet été, les travaux vont débuter pour métamorphoser 6000 m² entre le quai Antoine-Riboud et la rue Paul-Montrochet en une « rambla » à la lyonnaise.

L’idée ? Apaiser un secteur devenu un vrai carrefour piéton depuis l’arrivée du tram T2, et bientôt du Tram express de l’Ouest lyonnais. Mais pas question de faire ça à moitié : la Métropole de Lyon sort l’artillerie lourde pour réinventer l’espace. Côté centre commercial et darse : une belle promenade piétonne de 10 mètres de large, avec ombrières pour l’ombre, tables de pique-nique pour les pauses et mobilier de détente pour lézarder façon slow life urbaine.

Une concertation publique ouverte jusqu'au 4 mai

Au centre, les voies de tramway seront sublimées par un grand parvis piéton arboré devant le centre commercial — fini les rampes et trottoirs mal fichus, ici on marche comme à Barcelone, les tapas en moins (pour l’instant). Côté Hôtel de Région, les cyclistes auront leur autoroute verte : une voie bidirectionnelle de 4 mètres de large bordée d’arbres et de bancs, jusqu’à la place François-Mitterrand.

cours-charlemage-lyon-rambla
© Bigbang Paysage Urba

Les riverains, eux, ont déjà commencé à donner leur avis sur le mobilier urbain : tables, méridiennes et bancs deux places tiennent la corde. La concertation publique est ouverte jusqu’au 4 mai — de quoi donner des idées aux derniers sceptiques (ou aux fans de siestes urbaines). Une chose est sûre : le cours Charlemagne version 2030 s’annonce bien plus chill qu’un bouchon à l’heure de pointe.


Source : Le Progrès


À LIRE AUSSI