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L’enseigne de restauration rapide Prêt A Manger débarque ce jeudi à Lyon

Publié le 31 juillet 2020 à 07h35

Modifié le 6 juillet 2023 à 18h48

par Antoine Lebrun

Du nouveau dans le paysage culinaire lyonnais. L’enseigne britannique de restauration rapide Prêt A Manger a décidé d’étendre son réseau français en s’installant à Lyon après Paris, Nice, Toulouse et Rennes. C’est au 2 rue de la République tout près de l’Opéra et en lieu et place de l’ancienne boutique Esprit que l’enseigne fondée en 1986 pose ses produits frais à compter du 3 septembre prochain.

Produits frais et démarche responsable

Réputée pour la qualité de ses sandwichs élaborés le jour-même à partir de produits frais et dans une démarche responsable qu’elle cultive (produits bio, redistribution des invendus à des œuvres de charité pour les sans-abris), la chaîne investit un grand et beau local au design épuré et surtout dans un quartier en perpétuelle mouvement.

Outre-Manche, Prêt A Manger (aussi appelé Prêt depuis quelques temps), est une véritable institution de la restauration rapide avec plus de 300 restaurants répartis à travers l’Angleterre. En France, l’échoppe lyonnaise sera le 31e point de vente de notre territoire. Au menu : baguettes, wraps, soupes, salades mais aussi muffins, gâteaux et croissants accompagnés de sodas et café. C'est le moment d’aller dévaliser les rayons à l’heure de la pause déj’…


Pret A Manger Lyon-Opéra
2 rue de la République - Lyon 1er

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Jean-Michel Aulas bientôt maire de Lyon ? La question, qui enflammait déjà les conversations, vient de trouver un début de réponse. L’ancien président de l’OL a confirmé qu’il réfléchissait sérieusement à une candidature pour les municipales de 2026. Dans une interview accordée au Figaro, il a déclaré ne pas pouvoir « fermer la porte à Lyon », sa ville de toujours, celle où il a grandi, étudié et bâti son empire entrepreneurial.

Mais en réalité, cela fait déjà plusieurs mois que l’homme d’affaires de 75 ans prépare le terrain. Ses attaques répétées contre la municipalité écologiste n’étaient pas anodines. En janvier, il s’en est pris frontalement à la gestion de Grégory Doucet et Bruno Bernard, dénonçant les embouteillages et les travaux qui, selon lui, plombent l’économie locale. Un premier pas vers l’engagement politique ? À l’époque, il se contentait de commenter l’actualité, mais le soutien massif de commerçants, entrepreneurs et figures politiques l’a visiblement fait évoluer.

Une suite logique pour le président Aulas ?

Ces dernières semaines, Aulas a poussé le curseur encore plus loin, abordant des thématiques plus larges comme la sécurité, n’hésitant pas à comparer Lyon à Marseille et à évoquer un lien entre immigration et insécurité. Une prise de position qui le place clairement sur l’échiquier politique, et surtout à droite. Son entourage se souvient pourtant de ses anciennes réticences : il aurait promis à sa famille, suivant les conseils de Bernard Tapie, de ne jamais se lancer dans le grand bain politique. Mais les sollicitations semblent avoir ébranlé cette résolution.

L’ancien boss de l’OL justifie son engagement par un besoin d’« électrochoc » économique et organisationnel. Il estime que Lyon pourrait être bien plus dynamique et critique une gestion municipale qu’il juge désordonnée. Mais est-il réellement en train de poser les premières pierres d’une candidature, ou cherche-t-il simplement à rester dans la lumière après son départ du football ? Il s’est donné jusqu’à l’automne pour décider. Une chose est sûre : si Aulas se lance, ce sera avec un cap bien défini, celui de faire campagne contre les écologistes.


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