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Le prix des cigarettes va augmenter en 2023

Publié le 26 septembre 2022 à 12h18

Modifié le 26 septembre 2022 à 12h40

par Olympe Ditner

Après près de deux ans de stabilité, le prix du paquet de cigarette va “augmenter comme l’inflation” a annoncé lundi la Première ministre Elisabeth Borne sur RMC/BFMTV, avant la présentation du projet du budget 2023. "Compte tenu de l'impact sur la santé du tabac, je pense que ça serait plus compréhensible et donc on a prévu en effet d'indexer le prix du paquet de cigarettes sur l'inflation", a expliqué la Première ministre.

Près de 70 centimes de plus par paquet

La Première ministre Elisabeth Borne a annoncé que le prix du paquet de cigarettes allait être indexé sur l'inflation. Le prix des paquets de cigarettes pourrait donc augmenter de 0,70 euro en 2023. En cause : la modification du mode de calcul des droits d'accises, cet impôt indirect perçu sur certains produits de consommation, révèle Les Echos ce jeudi 22 septembre.

Une annonce qui confirme les informations dévoilées vendredi par le journal Les Échos. Le quotidien avait en effet indiqué que le gouvernement envisageait de modifier certaines règles sur la fiscalité du tabac et d’indexer sur l’inflation les droits d’accise sur le tabac, soit « une hausse de 70 centimes d’euros environ du prix des paquets de cigarettes » à partir du 1er janvier 2023.

Les buralistes s’étaient dit vendredi "inquiets" de la perspective de voir la fiscalité sur le tabac augmenter dans le cadre du financement de la Sécurité sociale. Pour le président de la Confédération des buralistes, Philippe Coy, toute augmentation devrait être « très modérée, de l’ordre de 20 centimes par an », avait-il déclaré à l’AFP.

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La majorité des Lyonnais favorable à la fermeture du zoo du parc de la Tête d'Or selon une étude

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par Antoine Lebrun

Pendant longtemps, le zoo du parc de la Tête d’Or a été considéré comme un incontournable du patrimoine lyonnais, un lieu où les familles viennent observer lions, girafes et singes au cœur de la ville. Mais à en croire une étude inédite réalisée par l’IFOP pour l'association de défense des animaux Paz, cette image est en train de vaciller. 56 % des habitants de Lyon se disent favorables à sa fermeture, estimant que les animaux y vivent dans des conditions inadaptées.

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Les résultats sont sans appel : 54 % des Lyonnais pensent que les animaux du zoo ne sont pas heureux. Un sentiment encore plus marqué chez les jeunes générations, avec 70 % des 18-24 ans et 66 % des 25-34 ans qui prônent une fermeture et un transfert des animaux vers des sanctuaires plus spacieux. Chez les électeurs de Grégory Doucet, 78 % soutiennent cette idée, preuve que la question animale devient un sujet politique majeur.

Le zoo du parc de la Tête d'Or est-il vraiment en sursis ?

L’attachement au zoo semble également s’effriter chez ceux qui le fréquentent. Parmi les visiteurs de l’année écoulée, 50 % estiment que les animaux ne s’y épanouissent pas et 53 % soutiennent la fermeture. Autre donnée intéressante : la parentalité n’influence pas significativement l’opinion, avec 53 % des parents d’enfants de moins de 15 ans favorables à une fermeture, contre 57 % chez les autres.

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La question pourrait bien peser dans les urnes en 2026. 58 % des sondés affirment que la condition animale influencera leur vote aux prochaines municipales, un chiffre qui grimpe à 71 % chez les électeurs de Grégory Doucet. La pression est donc plus forte que jamais pour la mairie de Lyon, qui ne pourra plus ignorer cette évolution des mentalités.


L'étude complète


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