-8,9 % sur un an : les prix de l'immobilier continuent de dégringoler à Lyon

undefined 15 juillet 2024 undefined 10h47

Antoine Lebrun

L'immobilier lyonnais poursuit sa dégringolade ! L'année passée a vu le prix du mètre carré ancien à Lyon descendre en dessous de la barre symbolique des 5 000 €, une première depuis des années. Actuellement, le prix moyen du mètre carré s'élève à 4 811 € sur un an, et même à 4 678 € sur les trois derniers mois, marquant une baisse de 2,4 % sur ce trimestre.

Baisse généralisée dans tous les arrondissements de Lyon

L'impact de cette baisse se fait sentir uniformément dans tous les arrondissements lyonnais. Le 4e arrondissement, comprenant le quartier de la Croix Rousse, enregistre la baisse la plus dramatique avec une chute de 17,6 %. Le 1er arrondissement n'est pas loin derrière avec une diminution de 12,2 %, suivi par la Presqu’île (2e arrondissement) avec une baisse de 10,8 % et le 9e arrondissement, incluant Vaise, Gorge de Loup et La Duchère, avec une baisse de 10,6 %.

Les arrondissements les moins touchés

Toutefois, cette baisse des prix est moins prononcée dans les arrondissements périphériques et plus calmes de la ville. Le 5e arrondissement, situé à proximité des communes périphériques, enregistre une baisse de seulement 1,6 %, tandis que le 7e arrondissement voit ses prix diminuer de 4,3 %. Ces zones, souvent prisées pour leur tranquillité et leur proximité avec les espaces verts, semblent mieux résister à la tendance générale.

Un marché en réajustement

Cette baisse des prix reflète un marché immobilier en pleine réajustement. Plusieurs facteurs peuvent expliquer cette tendance, notamment l'augmentation des taux d'intérêt, un contexte économique incertain, et une demande moins forte que par le passé. Les acheteurs potentiels pourraient voir cette période comme une opportunité pour acquérir des biens à des prix plus compétitifs, tandis que les vendeurs doivent s'adapter à cette nouvelle réalité.

La baisse actuelle des prix à Lyon pourrait signaler une période de stabilité ou même une éventuelle reprise des prix à moyen terme. Les arrondissements centraux et historiquement chers pourraient continuer à voir leurs prix diminuer, tandis que les zones périphériques plus calmes pourraient attirer de plus en plus d'acheteurs à la recherche de bonnes affaires et d'un cadre de vie agréable.