Il trône fièrement à 626 mètres d’altitude, surveillant l’espace aérien comme un gardien silencieux. Mais selon une information relayée par Actu Lyon, le radar « boule » de la base aérienne 942 de Lyon Mont-Verdun vit ses derniers jours. Ce symbole local, familier aux habitants de la métropole lyonnaise, va être démantelé dans les semaines à venir, signant ainsi la fin d’une époque.
© Base Aérienne 942
Installé en 1970, ce radar « 23 centimètres » n’avait rien d’un simple accessoire de paysage. Sa gigantesque parabole métallique tournait inlassablement, dix fois par minute, scrutant les cieux pour assurer la surveillance aérienne du territoire. Mais après plus d’un demi-siècle de bons et loyaux services, la technologie avance et l’armée de l’air a décidé de le mettre au repos. Depuis juin 2024, il n’était plus en service actif, et son sort était déjà scellé. La base aérienne 942 a officialisé la nouvelle le 25 février dernier : le démontage du radar est imminent.
Un monument du paysage lyonnais remplacé
Ce démantèlement s’inscrit dans un vaste programme de modernisation de la surveillance aérienne française. « Son remplacement permettra de déployer des équipements modernes encore plus performants », précise la base aérienne de Mont-Verdun. En clair, les nouveaux systèmes offriront une surveillance optimisée du ciel français, avec des technologies plus précises et adaptées aux enjeux actuels. Mais que deviendra le site une fois la fameuse « boule » disparue ? Il ne sera pas laissé à l’abandon. Une plateforme d’accueil sera aménagée pour un système de détection temporaire, garantissant une surveillance continue en cas d’indisponibilité du radar voisin du Mont Thou.
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Pour les nostalgiques, il reste encore un peu de temps pour admirer une dernière fois cette silhouette emblématique qui a marqué plusieurs générations de Lyonnais. Un monument involontaire, mais ô combien ancré dans le décor, s’apprête à disparaître, laissant derrière lui un vide dans le paysage et un brin de nostalgie pour ceux qui l’ont toujours connu.
Source : Actu Lyon