Un RER à la lyonnaise : de quoi parle-t-on ?
Le projet, officiellement baptisé Réseau Express de l'Aire Métropolitaine Lyonnaise (Real), vise à améliorer la mobilité entre Lyon et ses alentours grâce à un Service Express Régional Métropolitain (Serm). L'idée ? Renforcer l'amplitude et la fréquence des dessertes sur chaque ligne pour se rapprocher du standard d'un RER, avec des trains circulant de 5h à 23h et une fréquence de 15 minutes aux heures de pointe.
La mise en œuvre de ce projet n'a pas été sans heurts. La Métropole de Lyon et la Région Auvergne-Rhône-Alpes se sont souvent renvoyé la balle concernant la responsabilité du retard. Mais un compromis semble enfin avoir été trouvé. La première phase de ce projet, qualifiée de "RER de niveau 1", devrait voir le jour en 2027 comme l'affirme Tribune de Lyon.
Trois études pré-opérationnelles
Avant de voir circuler les premiers trains, trois études pré-opérationnelles vont être menées :
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Estimation des coûts d'exploitation : confiée à SNCF TER, cette étude évaluera les coûts supplémentaires d'exploitation, avec des conclusions attendues dès octobre 2024.
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Impacts environnementaux et infrastructures : SNCF Réseau se chargera de cette étude, se focalisant sur les impacts sonores, les installations électriques et les passages à niveau.
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Fréquentation et infrastructures : SNCF Gares & Connexions vérifiera que les infrastructures existantes peuvent supporter l'augmentation de la fréquentation attendue.
Un financement partagé
Ces études, d'un montant total d'un million d'euros, seront financées à moitié par l'État (500 000 euros). La Région contribuera à hauteur de 300 000 euros, la Métropole de Lyon de 143 500 euros, et Sytral Mobilités de 56 500 euros. La part de la Métropole sera votée lors du conseil métropolitain du 24 juin.
Si tout se passe comme prévu, nous pourrions voir un véritable réseau RER émerger à Lyon d'ici 2027, améliorant significativement les déplacements quotidiens dans la région. Une bonne nouvelle pour tous ceux qui rêvent de trajets plus rapides et plus fréquents entre Lyon et ses environs. Alors, prêts pour une nouvelle ère de mobilité urbaine ?
Source : Tribune de Lyon