Tous aux abris : les poussières de sable du Sahara sont (encore) de retour

Les satellites de Copernicus, le programme d’observation de la Terre de l’Union européenne, ont confirmé que ce vendredi à partir de 17h, des vents d’altitude chargés de sable du Sahara vont souffler depuis le golfe de Gascogne sur le sud-ouest du pays. Ces pluies vont rapidement atteindre Bordeaux en Gironde puis progresser vers l’est et le centre de la France, avant d’arriver à la limite de la région parisienne. 

Ne pas trop s’exposer à ces poussières 

Ce dépôt de poussière représente un risque potentiel pour la santé. En effet, ces pluies aggravent la pollution de l’air qui peut entraîner des problèmes respiratoire. L’OMS recommande de ne pas s’exposer à cet air lorsqu’il dépasse le seuil de 45 microgrammes/m3. 

Malgré tout, le sable saharien a aussi son utilité pour la planète, les poussières transportent des nutriments comme du phosphore, du fer et de la matière organique qui sont des excellents fertilisant pour l’Océan et la Méditerranée. Alors ce vendredi, on ne pleure pas devant sa voiture (de nouveau) pleine de poussière.

Ambiance vraiment surréaliste !! Ce n'est pas rare mais je ne l'ai jamais observé avec une telle intensité !!#Alsace #BasRhin #Birkenwald #Sommerau #météo #météo67 #sirocco #sableSahara pic.twitter.com/2RK76PaUyU

— Lutz Sabine 🌩️⚡ (@SabineL67) February 6, 2021

Pendant longtemps, le zoo du parc de la Tête d’Or a été considéré comme un incontournable du patrimoine lyonnais, un lieu où les familles viennent observer lions, girafes et singes au cœur de la ville. Mais à en croire une étude inédite réalisée par l’IFOP pour l'association de défense des animaux Paz, cette image est en train de vaciller. 56 % des habitants de Lyon se disent favorables à sa fermeture, estimant que les animaux y vivent dans des conditions inadaptées.

Les résultats sont sans appel : 54 % des Lyonnais pensent que les animaux du zoo ne sont pas heureux. Un sentiment encore plus marqué chez les jeunes générations, avec 70 % des 18-24 ans et 66 % des 25-34 ans qui prônent une fermeture et un transfert des animaux vers des sanctuaires plus spacieux. Chez les électeurs de Grégory Doucet, 78 % soutiennent cette idée, preuve que la question animale devient un sujet politique majeur.

Le zoo du parc de la Tête d'Or est-il vraiment en sursis ?

L’attachement au zoo semble également s’effriter chez ceux qui le fréquentent. Parmi les visiteurs de l’année écoulée, 50 % estiment que les animaux ne s’y épanouissent pas et 53 % soutiennent la fermeture. Autre donnée intéressante : la parentalité n’influence pas significativement l’opinion, avec 53 % des parents d’enfants de moins de 15 ans favorables à une fermeture, contre 57 % chez les autres.

La question pourrait bien peser dans les urnes en 2026. 58 % des sondés affirment que la condition animale influencera leur vote aux prochaines municipales, un chiffre qui grimpe à 71 % chez les électeurs de Grégory Doucet. La pression est donc plus forte que jamais pour la mairie de Lyon, qui ne pourra plus ignorer cette évolution des mentalités.

L'étude complète