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Selon un sondage, plus de la moitié des Français n’ont pas respecté les règles du reconfinement

Publié le 12 novembre 2020 à 08h48

Modifié le 12 novembre 2020 à 09h05

par Laura P

Sans commencer par comparer le sentiment global du panel par rapport au confinement dernier, Ifop a préféré publier lors de son étude, la proportion de ceux qui admettent ne pas avoir le moral par rapport à novembre 2019. Et sans grand étonnement, le taux a doublé : 28% cette année contre 16% en 2019. 

D’après le directeur du pôle politique et actualité d’Ifop - François Kraus - cette période (tombée de la nuit à 17h, arrivée du froid et des premiers tracas de santé saisonniers) est déjà favorable à l’anxiété chez bon nombre personnes. Mais ces baisses de moral qui se manifestent classiquement en novembre s’accompagnent cette année d’un « sentiment d’une crise sans fin (ce qui) favorise une usure psychologique générale qui affecte en particulier les personnes déjà fragilisées avant le confinement pour des raisons diverses et variées ». 

Transgression des règles 

Pour palier au sentiment d’isolement « un tiers des Français confinés seuls et ne disposant pas d’un partenaire sexuel ont déjà retrouvé ce dernier chez eux ou à son domicile. De plus, un quart d’entre eux à l’intention de le faire d’ici la fin du confinement ». Au-delà de ce que l’on appellera un « besoin de contact » , 60% du panel ( 2 030 Français âgés de 18 ans et plus), admet avoir transgressé les règles pour sortir. La proportion de Français se déplaçant sous un faux prétexte s’élève quant à elle à 14 %. 



Pour résumé, en à peine une semaine, 6 Français sur 10 ont déjà transgressé au moins une fois les règles de déplacement, contre 33% lors du premier confinement.

Une étude édifiante qui met en exergue (et sans surprise) un sentiment global d’anxiété voire de refus d’obtempérer. 
Ceci étant dit et à défaut de pouvoir vous/nous sortir de cette impasse voici quelques astuces pour retrouver le sourire : c'est prouvé, mettre ses déco de Noël très tôt rend heureux ou encore les meilleurs films de Noël à mater sur Netflix !

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par Antoine Lebrun

Pendant longtemps, le zoo du parc de la Tête d’Or a été considéré comme un incontournable du patrimoine lyonnais, un lieu où les familles viennent observer lions, girafes et singes au cœur de la ville. Mais à en croire une étude inédite réalisée par l’IFOP pour l'association de défense des animaux Paz, cette image est en train de vaciller. 56 % des habitants de Lyon se disent favorables à sa fermeture, estimant que les animaux y vivent dans des conditions inadaptées.

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Les résultats sont sans appel : 54 % des Lyonnais pensent que les animaux du zoo ne sont pas heureux. Un sentiment encore plus marqué chez les jeunes générations, avec 70 % des 18-24 ans et 66 % des 25-34 ans qui prônent une fermeture et un transfert des animaux vers des sanctuaires plus spacieux. Chez les électeurs de Grégory Doucet, 78 % soutiennent cette idée, preuve que la question animale devient un sujet politique majeur.

Le zoo du parc de la Tête d'Or est-il vraiment en sursis ?

L’attachement au zoo semble également s’effriter chez ceux qui le fréquentent. Parmi les visiteurs de l’année écoulée, 50 % estiment que les animaux ne s’y épanouissent pas et 53 % soutiennent la fermeture. Autre donnée intéressante : la parentalité n’influence pas significativement l’opinion, avec 53 % des parents d’enfants de moins de 15 ans favorables à une fermeture, contre 57 % chez les autres.

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La question pourrait bien peser dans les urnes en 2026. 58 % des sondés affirment que la condition animale influencera leur vote aux prochaines municipales, un chiffre qui grimpe à 71 % chez les électeurs de Grégory Doucet. La pression est donc plus forte que jamais pour la mairie de Lyon, qui ne pourra plus ignorer cette évolution des mentalités.


L'étude complète


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