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À 4h de Lyon, un concours de fellation organisé en Suisse créé la polémique

Publié le 24 mai 2022 à 17h11

Modifié le 24 mai 2022 à 17h13

par Antoine Lebrun

Et non, on ne parle pas de quelque chose qui se fume… Organisé chaque mois de mai par un sauna-club nommé le « Sex-Park » (surtout réputé pour être une maison close, ce qui totalement légal chez nos voisins suisses), ce concours invitait les hommes à « tester en public les talents de fellation de huit grandes spécialistes » contre des frais d'inscription de 90 francs suisses (soit environ 87 euros) selon les informations détaillées par le site Démotivateur.

Un concours à l’issue duquel la gagnante a été élue « Miss Fellation ». Pour le bon goût et le respect de la femme, on repassera… Et forcément, de nombreux habitants du village se sont soulevés contre cette compétition, demandant à la mairie de l’interdire. Interrogé par le quotidien local Aargauer Zeitung, le maire d’Oberentfelden Markus Bircher s’est avoué totalement impuissant : « Tant que de telles manifestations ont lieu dans un espace privé, nous ne voyons ni les moyens ni les raisons d’entreprendre quelque chose contre elles ».

« Pas compatible avec la dignité humaine »

La présidente du Centre Femmes, une association engagée pour les femmes et leurs revendications, s’est elle aussi insurgée contre cet évènement qu’elle a qualifié de « honte », « scandale » et « d’humiliation publique des femmes ». Sa collègue Olivia Frei lui a emboîté le pas en dénonçant « une forme de prostitution qui n’est pas compatible avec la dignité humaine » dans les colonnes de l’édition locale de 20 minutes.

Malgré le tollé général, l’établissement du Sex-Park a pu organiser son rendez-vous tout en réagissant à la vindicte populaire par le biais de son co-propriétaire : « Nous n’admettons pas la critique selon laquelle nous serions sexistes ou misogynes, même pas en ce qui concerne le choix des mots sur notre affiche (…) De tels mots sont courants, même dans une cour d’école, chez des enfants de dix ans. Pratiquement tous les hommes ont déjà vu un porno sur le net ou sont allés dans un tel club (…) ».

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À Villeurbanne, les grues sont de sortie et les pelleteuses chauffent leurs moteurs pour un chantier qui va carrément redessiner un morceau de la métropole lyonnaise. Son nom ? La Filature. Un clin d’œil à l’histoire industrielle du site de l’ancienne usine ACI (Auto Châssis International), mais surtout un projet d’envergure qui va métamorphoser ce coin de Villeurbanne coincé entre le centre-ville et le campus de la Doua, comme l'explique Actu Lyon.

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© Dumetier

700 logements, locaux commerciaux, crèche et tramway

Ici, sur plus de 5 hectares, c’est carrément un bout de ville qui est en train de pousser. Une mini-métropole dans la métropole avec 700 logements dont plus d’un tiers de logements sociaux, des locaux d’activités économiques, une crèche municipale et une station flambant neuve du tramway T6. Bref, de quoi donner un sérieux coup de jeune au quartier et de connecter encore un peu plus Villeurbanne au cœur battant de Lyon.

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© Dumetier

Une première résidence livrée dès fin 2026

Et le timing est déjà lancé : la toute première pierre de la résidence sénior Aurea a été posée le 8 avril dernier, pour une livraison prévue fin 2026. Le reste des projets va s’échelonner jusqu’en 2028 avec des logements étudiants, des espaces verts, des commerces et même des logements en bail réel solidaire (parfait pour celles et ceux qui rêvent d’accéder à la propriété à prix doux).

Cerise sur le béton : dès le 1er trimestre 2026, le prolongement du T6 viendra desservir La Filature, connectant les Hôpitaux Est à La Doua en 20 petites minutes, avec des correspondances vers le métro A et les tramways T1, T3, T4 et T9. Autant dire qu’en 2028, Villeurbanne ne sera plus vraiment la même.


Source : Actu Lyon


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