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Le salarié d'un supermarché licencié pour avoir récupéré trois pizzas destinées à être jetées

Publié le 12 juillet 2021 à 14h55

Modifié le 12 juillet 2021 à 18h58

par Lucienne de la Paillade

Les faits remontent au 22 février dernier. Nathan K, salarié au rayon charcuterie du Super U de Plascassier dans les Alpes-Maritimes, constate la présence de trois pizzas dont la date limite de consommation arrive le soir même. Alors qu'elles allaient être jetées, il les récupère et les dépose dans la salle du personnel pour qu'elles puissent être consommées. « J'en avais marre de devoir jeter des produits encore consommables alors que des personnes étaient dans le besoin », explique-t-il selon Hugo Clément

« En l'espèce, vous n'avez demandé l'accord de personne pour prendre ces 3 pizzas »

L'employé de 27 ans croise un manager de permanence, qui lui demande ce qu'il compte faire de ces pizzas. Nathan K lui explique vouloir « les déposer sur le meuble de l'open space », pour que les autres employés puissent les récupérer. L'entreprise l'a par la suite convoqué à un entretien préalable à une éventuelle sanction disciplinaire, qui s'est soldé par un licenciement. Sa hiérarchie déclare dans la lettre de licenciement que « l'ensemble de [ses] agissements s'apparente à du vol », rappelant que cet acte est pénalement répréhensible, et lui reproche de ne pas avoir demandé l'autorisation à l'un de ses supérieurs pour « détourner de la marchandise ». « En l'espèce, vous n'avez demandé l'accord de personne pour prendre ces 3 pizzas », déclare la direction dans la lettre de licenciement. 

La direction du magasin a répondu par mail au journaliste qu'elle déplorait que « Nathan K. n'ait pas demandé à son manager [...] s'il était possible de récupérer ces produits, qui n'étaient plus destinés à la vente. Le cas échéant, nous aurions envisagé avec lui une solution [...] » et a mentionné les efforts entrepris pour limiter le gaspillage « notamment en soldant les produits approchant de la date limite de consommation et en donnant à des associations » rapporte Hugo Clément. 

Selon le journaliste, Nathan K quitte la grande distribution et entre dans l'Éducation nationale. Pour lire le thread complet, c'est par ici.

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La majorité des Lyonnais favorable à la fermeture du zoo du parc de la Tête d'Or selon une étude

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par Antoine Lebrun

Pendant longtemps, le zoo du parc de la Tête d’Or a été considéré comme un incontournable du patrimoine lyonnais, un lieu où les familles viennent observer lions, girafes et singes au cœur de la ville. Mais à en croire une étude inédite réalisée par l’IFOP pour l'association de défense des animaux Paz, cette image est en train de vaciller. 56 % des habitants de Lyon se disent favorables à sa fermeture, estimant que les animaux y vivent dans des conditions inadaptées.

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Les résultats sont sans appel : 54 % des Lyonnais pensent que les animaux du zoo ne sont pas heureux. Un sentiment encore plus marqué chez les jeunes générations, avec 70 % des 18-24 ans et 66 % des 25-34 ans qui prônent une fermeture et un transfert des animaux vers des sanctuaires plus spacieux. Chez les électeurs de Grégory Doucet, 78 % soutiennent cette idée, preuve que la question animale devient un sujet politique majeur.

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L’attachement au zoo semble également s’effriter chez ceux qui le fréquentent. Parmi les visiteurs de l’année écoulée, 50 % estiment que les animaux ne s’y épanouissent pas et 53 % soutiennent la fermeture. Autre donnée intéressante : la parentalité n’influence pas significativement l’opinion, avec 53 % des parents d’enfants de moins de 15 ans favorables à une fermeture, contre 57 % chez les autres.

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La question pourrait bien peser dans les urnes en 2026. 58 % des sondés affirment que la condition animale influencera leur vote aux prochaines municipales, un chiffre qui grimpe à 71 % chez les électeurs de Grégory Doucet. La pression est donc plus forte que jamais pour la mairie de Lyon, qui ne pourra plus ignorer cette évolution des mentalités.


L'étude complète


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