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TCL, faire du plagiat c'est pas joli joli !

Publié le 21 avril 2016 à 00h00

Modifié le 23 juin 2016 à 11h37

par Antoine Viger

Vous ne devinerez jamais qui nous avons surpris la main dans le sac ? Vous penserez à nous en souriant lors de votre prochaine amende pour non validation de ticket, et vous vous sentirez peut être moins coupables. Parce que TCL sont de gros vilains eux aussi, qui l’eu cru ? 

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Ouuuh qu’ils sont filous chez TCL… Votre chère société de transport a une très jolie campagne de communication, vous l’avez sans doute remarqué. Mais si, cette campagne sur la bonne attitude à adopter dans les transports en commun, comment dit on déjà ? Ah oui, le civisme. Ne pas garder son téléphone allumé pour ne pas déranger les autres usagers, ne pas avoir d’objets trop encombrants etc… Mais il semble en manquer une. Et ça, Penelope Bagieu l’a remarqué. Elle, elle aurait bien ajouté une affiche pour rappeler que le travail d’un artiste lui appartient, sauf contre indication.

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Et cette illustratrice parisienne de 34 ans ne s’est pas gardé de se manifester lorsque certains de ses fans lui ont fait part de leur découverte via Twitter. Pour rester dans un combat à armes égales, l’artiste a décidé d’interpeller la société sur le réseau social. Une interpellation qui a fait des émules, d’autant plus que 5 ans auparavant rappelle Penelope, une de ses oeuvres s’était déjà retrouvée dans les bus lyonnais, sans son accord. On pourrait croire à de l’acharnement. Où à de la bêtise, car de reproduire 2 fois le même forfait n’est quand même pas très malin, surtout qu’il n’y a pas encore prescription la les gars !

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Mais passons. Le fait est que la mauvaise foi de TCL va jusqu’à nier, en bloc, l’existence d’une quelconque influence de l’artiste sur les affiches en question. « Mais bon, pour calmer les foules, on va quand même leur laisser notre illustrateur en pâture » se sont-ils sans doute dit. Car la réponse du groupe a simplement consisté à dire que ce n’était pas de leur faute mais de celle du dessinateur Frank Denuel (c’est pas moi c’est lui), qui s’est inspiré des Blogs BD et de son style habituel pour cette campagne. Mais Penelope Bagieu ne marche pas, et c’est sans vergogne qu’elle leur répond que de dénoncer quelqu’un a qui on a expressément demandé de faire quelque chose n’est pas l’attitude qu’elle attendait.

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Pour le moment, les affiches sont toujours en circulation, TCL fait la sourde oreille, et aucune excuse ou arrangement n'ont été faits. Au Bonbon, on s’est dit qu’on pourrait peut être donner libre court aux nombreux street artists qui rêveraient de déposer leur patte sur ces jolis métros flamboyants, et puis ça serait gratuit au moins… Pas forcément en faveur du civisme, mais gratuit (et surement très joli en prime). Et finalement, c’est ce qui compte, n’est ce pas TCL ? 

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On vous laisse observer quelques vraies oeuvres de l'artiste, pour ne pas vous laisser en reste les amis. Vous verrez que la ressemblance est... frappante. 

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On vous laisse aussi son site web, au cas où vous auriez un élan de curiosité.

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Place aux piétons, aux vélos et aux végétaux

Mais ce lifting urbain ne se contente pas de faire joli. La transformation de la rue s’inscrit dans un projet global d’apaisement des mobilités. Les trottoirs ont pris leurs aises pour laisser place aux piétons, une large piste cyclable fait le trait d’union avec les grands axes lyonnais, et des placettes végétalisées ont fleuri aux carrefours stratégiques pour redonner un peu de vie de quartier. Le tout sans mettre les commerçants sur la touche : les places de stationnement ont été maintenues côté droit de la rue pour conserver un accès facile aux garages et supermarchés du coin.

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Côté technique, même la pluie a été réhabilitée dans le décor urbain. Finie l’eau qui file droit dans les canalisations : elle est désormais redirigée vers les espaces verts pour un arrosage naturel et une meilleure gestion écologique des épisodes pluvieux. Une manière maline et durable d’apprivoiser la nature en ville.

Avec un budget de 2,8 millions d’euros, la Ville de Lyon et la Métropole marquent un grand coup en réinventant cet axe emblématique. Plus qu’une rue, c’est un nouveau souffle pour la Guillotière qui voit le béton reculer au profit de la verdure. Et franchement, ça fait un bien fou.


Source : Mes Infos


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