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Tristesse : cette DJ lyonnaise de 31 ans emportée par une maladie, les hommages pleuvent

undefined undefined 23 avril 2025 undefined 17h00

Antoine Lebrun

Célélé, c’était évidemment une excellente DJ, mais c’était surtout une énergie. Une présence vibrante, un sourire communicatif, une passion totale pour la musique et les gens qui l’écoutent. Ce samedi, le monde de la nuit a perdu une de ses âmes les plus lumineuses. Emportée par une longue maladie, la Lyonnaise d’origine, devenue figure incontournable de la scène électronique bretonne, laisse derrière elle une onde de choc, des souvenirs vibrants et une communauté en deuil.

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Formée à la Maîtrise de l’Opéra de Lyon, elle aurait pu prendre le chemin du classique. Mais Célélé, toujours là où on ne l’attend pas, a préféré les BPM aux partitions, les platines aux pupitres. Elle s’installe en Bretagne, intègre le collectif 35 Volts et devient en quelques années une figure clé de la scène électro indépendante. Sa musique, comme elle, était habitée : vivante, libre, pleine d’âme. Une techno généreuse, inclusive, tournée vers les autres. Elle a joué partout : au Périscope, aux Vieilles Charrues, à Mythos, à Bars en Trans, aux Nuits Sonores, au Sucre… Elle ne s’arrêtait jamais, même quand son corps lui en demandait trop. Parce que jouer, pour elle, c’était vital.

Des hommages émus du monde de la nuit

Depuis l'annonce bouleversante de sa disparition, les hommages affluent, sincères, déchirants. Astropolis évoque une "force de la nature inspirante", le festival Nuits Sonores saluent une "artiste rayonnante", et les clubs où elle a mixé se souviennent d’elle comme d’un feu follet, toujours en mouvement, toujours bienveillant.

Célélé n’est plus, mais sa musique, son sourire et son amour du partage continueront de résonner longtemps dans les cœurs et les enceintes. Une étoile filante vient de passer, et elle a laissé des traces lumineuses dans le ciel de la nuit.


Source : Lyon Femmes