Oui, vous avez bien lu. Le progrès n’en finit pas de nous faire tourner la tête et de nous rendre la vie facile. Après avoir découvert que la douleur d’un chagrin d’amour existe bien, une nouvelle étude a permis de créer une molécule expérimentale qui joue le même rôle que le sport, c'est-à-dire brûler la graisse et doper l’endurance. Mettez donc votre carte de salle de sport à la poubelle et ouvrez la bouche.
Ce sont des chercheurs de l’Institut Salk, à San Diego, Californie, qui ont rendu publics leurs travaux dans la revue Cell Metabolism. Même si la molécule GW est connue et testée depuis une dizaine d’années (d’ailleurs utilisée au marché noir pendant les JO de 2008), elle n’a jamais été officiellement sur le marché car jugée dangereuse.
Fort heureusement pour les personnes handicapées, obèses ou autres ayant des problèmes à se déplacer, cette dernière étude, financée par les instituts américains de la santé, prouve qu'elle a pour seul effet sur le corps humain de se forger un corps de rêve. Comment on le sait ? En faisant des essais sur des souris sédentaires.
« Cette étude suggère que le processus qui permet de brûler la graisse est moins important dans l'endurance que le mécanisme compensatoire qui permet de conserver le glucose », explique Michael Downes, un scientifique de l'Institut Salk, principal co-auteur de cette étude. Si vous lisez la phrase plusieurs fois, pas de panique. Il détaille : « Par son action, le gène PPARD bloque le métabolisme du sucre dans les muscles de manière à conserver le glucose pour le cerveau, permettant ainsi de préserver les fonctions cérébrales ».
Conclusion ? Merci les études et vive les souris !