Une femme lyonnaise immortalisée par un timbre

Un peu d’Histoire (avec un grand H) n’a jamais tué personne. C’est pourquoi on a eu envie de mettre en lumière une initiative de La Poste qui a décidé de mettre en vente un timbre à l’effigie d’une femme lyonnaise : Jeanne Bardey.

Une Lyonnaise de plus dans l’Histoire. Depuis le 6 juin dernier, La Poste propose en édition limitée des timbres à l’effigie de Jeanne Bardey. Une belle initiative prise par La Poste à l’occasion du 145e anniversaire de la naissance de l’artiste. Au total, 800 010 timbres à son effigie sont mis en vente. Leur prix : 1,70 euros.

Mais au fait, qui était Jeanne Bardey ? Grande artiste lyonnaise, connue et reconnue pour ses sculptures uniques au début du XXe siècle, Jeanne Bardey a littéralement explosé grâce aux conseils de son époux Louis Bardey, peintre décorateur de métier.

Un peu plus tard, en 1909, Jeanne rencontre Auguste Rodin et devient même son élève (et sa maîtresse...). Peu avant sa mort, le célèbre sculpteur lui confie même l’organisation de son futur musée. Une reconnaissance suprême qui lui vaut aujourd’hui une place de choix dans l’Histoire de Lyon.

C’est un nouveau visage que dévoile la Grande rue de la Guillotière, entre la rue Garibaldi et le boulevard des Tchécoslovaques. Longtemps connue pour être un axe minéral, souvent brûlant l’été et largement dominé par la voiture, la rue s’offre aujourd’hui un relooking complet façon oasis urbaine. Exit le goudron à perte de vue, bonjour les arbres, les placettes ombragées et les trottoirs XXL. Ici, ce sont pas moins de 73 arbres qui ont été plantés et 1700 m² d’espaces verts qui viennent rafraîchir le quartier et rendre les balades bien plus agréables. Un vrai remède contre les coups de chaud estivaux.

Place aux piétons, aux vélos et aux végétaux

Mais ce lifting urbain ne se contente pas de faire joli. La transformation de la rue s’inscrit dans un projet global d’apaisement des mobilités. Les trottoirs ont pris leurs aises pour laisser place aux piétons, une large piste cyclable fait le trait d’union avec les grands axes lyonnais, et des placettes végétalisées ont fleuri aux carrefours stratégiques pour redonner un peu de vie de quartier. Le tout sans mettre les commerçants sur la touche : les places de stationnement ont été maintenues côté droit de la rue pour conserver un accès facile aux garages et supermarchés du coin.

Côté technique, même la pluie a été réhabilitée dans le décor urbain. Finie l’eau qui file droit dans les canalisations : elle est désormais redirigée vers les espaces verts pour un arrosage naturel et une meilleure gestion écologique des épisodes pluvieux. Une manière maline et durable d’apprivoiser la nature en ville.

Avec un budget de 2,8 millions d’euros, la Ville de Lyon et la Métropole marquent un grand coup en réinventant cet axe emblématique. Plus qu’une rue, c’est un nouveau souffle pour la Guillotière qui voit le béton reculer au profit de la verdure. Et franchement, ça fait un bien fou.

Source : Mes Infos