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Une terrasse pour les patients en fin de vie sur le toit de l\'hôpital Edouard Herriot

Publié le 27 juin 2017 à 08h24

Modifié le 19 novembre 2017 à 09h13

par Antoine Lebrun

La belle histoire du jour nous vient de l’Hôpital Edouard Herriot qui vient de construire une terrasse destinée aux patients en fin de vie sur son toit.


Magnifique initiative que celle de l’Hôpital Edouard Herriot. Après de longs mois de travaux, l’immense toit de l’établissement s’est changé en une belle et confortable terrasse. L’objectif : permettre aux patients en fin de vie de se retrouver seuls ou avec leurs proches dans un espace convivial et à ciel ouvert.

Une vraie chouette idée que l’on doit principalement à l’Unité de Soins Palliatifs de l’hôpital Edouard Herriot-HCL et à l’aide financière des Hospices Civils de Lyon. « Les retours des familles sont très gratifiants » se félicite le docteur Malik Bertrand, chef de service et spécialiste en gérontologie (source Lyon Mag).

Environ 40 000 euros de travaux

Au total, l’hôpital a investi près de 25 000 euros auquel s’ajoutent les 11 500 euros récoltés par la Fondation des Hospices Civils de Lyon. Et pour finaliser l’opération, club d’œnologie de l’école de commerce l’INSEEC a organisé une vente aux enchères de vin pour compléter les fonds débloqués.

Preuve qu’on peut faire de très grandes choses quand tout le monde s’y met.

Hôpital Edouard Herriot // Hospices Civils de Lyon

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À Lyon, l’histoire n’est jamais bien loin sous nos pieds… mais au cimetière de Loyasse, elle vient carrément de refaire surface avec fracas. Perché sur la colline de Fourvière — spot stratégique et ultra symbolique de l’antique Lugdunum — le chantier de réaménagement du cimetière a réveillé un trésor archéologique digne d’un péplum version lyonnaise.

La porte monumentale de Lugdunum datant du Ier siècle

Depuis 2023, les archéologues fouillent patiemment le sous-sol en vue de la construction d’un nouvel ossuaire. Résultat ? Jackpot historique. En creusant un peu plus au nord de la zone initiale, ils sont tombés sur les fondations d’une porte monumentale romaine, datée du Ier siècle après J.-C. Une première à Lyon. Avec ses tours massives de plus de 8 mètres de diamètre et des murs d'1,50 m d’épaisseur, cette entrée imposante en disait long sur le prestige de la capitale des Gaules. À l’époque, c’est un peu comme si vous arriviez en ville par un arc de triomphe XXL.

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© Service archéologique de la Ville de Lyon

Mais ce n’est pas tout. Juste à côté, c’est une voie romaine exceptionnelle qui a été dégagée, dans un état de conservation quasi insolent. Il s’agirait de la fameuse Voie de l’Océan, celle-là même qui reliait Lugdunum à la Manche. Rien que ça. Les dalles parfaitement alignées reposent sur un sol maçonné pour dompter les pentes de Fourvière. L’ingénierie romaine dans toute sa splendeur.

Un glorieux passé historique sous les pavés lyonnais

Et cerise sur le millefeuille historique : un fossé défensif vieux de près de 2000 ans a également été mis au jour. Daté des IIe-IIIe siècles, il aurait été creusé pour défendre la ville lors de la bataille de Lyon en 197, opposant Clodius Albinus à l’empereur Septime Sévère. Un vestige unique, témoignage silencieux d’une époque où Lyon était le théâtre de batailles épiques.

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© Service archéologique de la Ville de Lyon

Bref, entre Game of Thrones antique et série Netflix archéologique, Lyon continue de prouver qu’elle cache sous ses pavés des histoires plus grandes que nature.


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