Variant Delta : vers de nouvelles restrictions en France ?

Tiens, ça faisait longtemps qu'on avait pas vécu l'angoisse d'une bonne vieille prise de parole de Gabriel Attal suite à un Conseil de Défense. On vous rassure tout de suite : pour l'instant, pas de nouvelles mesures en France.  

Dès le début le ton est donné. "La variant Delta, beaucoup plus agressif, représente 40 % des contaminations en France. Sa part a doublé chaque semaine depuis trois semaines", annonce Gabriel Attal.

Pas de mesures immédiates mais la menace de nouvelles restrictions comme chez nos pays voisins. "Les signaux d'alerte se multiplient et nous pourrions suivre la même trajectoire que certains voisins", déclare Gabriel Attal, évoquant les différentes restrictions mises en place en Espagne et au Portugal. Il précise que le taux d'incidence chez les jeunes de 20 à 29 ans a "pratiquement doublé en une semaine".

11 régions avec une incidence à la hausse

À travers le pays, 11 régions "voient leur taux d'incidence beaucoup augmenter : la situation en Île-de-France se détériore rapidement, à Paris le taux d'incidence a augmenté de 91 % en une semaine".

Un appel à vaccination massive

Le gouvernement estime que le vaccin est "une chance à saisir : grâce à une vaccination massive nous avons pu lever presque toutes les restrictions. Nous avons une chance de maintenir le contrôle de l'épidémie. Demain dépend de nous et la vaccination est la carte maîtresse pour nous en sortir". Il encourage également les initiatives locales comme les tombolas à la vaccination. 

Loin de nous l’idée de vouloir gâcher vos vacances, mais le variant plâne au-dessus de nos têtes. Restez vigilants.

EN DIRECT | Compte rendu du Conseil des ministres du 7 juillet 2021 par @GabrielAttal, porte-parole du Gouvernement.https://t.co/xNMQlkcFmz

— Élysée (@Elysee) July 7, 2021

Pendant longtemps, le zoo du parc de la Tête d’Or a été considéré comme un incontournable du patrimoine lyonnais, un lieu où les familles viennent observer lions, girafes et singes au cœur de la ville. Mais à en croire une étude inédite réalisée par l’IFOP pour l'association de défense des animaux Paz, cette image est en train de vaciller. 56 % des habitants de Lyon se disent favorables à sa fermeture, estimant que les animaux y vivent dans des conditions inadaptées.

Les résultats sont sans appel : 54 % des Lyonnais pensent que les animaux du zoo ne sont pas heureux. Un sentiment encore plus marqué chez les jeunes générations, avec 70 % des 18-24 ans et 66 % des 25-34 ans qui prônent une fermeture et un transfert des animaux vers des sanctuaires plus spacieux. Chez les électeurs de Grégory Doucet, 78 % soutiennent cette idée, preuve que la question animale devient un sujet politique majeur.

Le zoo du parc de la Tête d'Or est-il vraiment en sursis ?

L’attachement au zoo semble également s’effriter chez ceux qui le fréquentent. Parmi les visiteurs de l’année écoulée, 50 % estiment que les animaux ne s’y épanouissent pas et 53 % soutiennent la fermeture. Autre donnée intéressante : la parentalité n’influence pas significativement l’opinion, avec 53 % des parents d’enfants de moins de 15 ans favorables à une fermeture, contre 57 % chez les autres.

La question pourrait bien peser dans les urnes en 2026. 58 % des sondés affirment que la condition animale influencera leur vote aux prochaines municipales, un chiffre qui grimpe à 71 % chez les électeurs de Grégory Doucet. La pression est donc plus forte que jamais pour la mairie de Lyon, qui ne pourra plus ignorer cette évolution des mentalités.

L'étude complète