Voitures de luxe, bijoux et PS5 : des biens confisqués par la justice mis aux enchères à Lyon

Dès 13h30, le mercredi 5 ocotobre prochain, le Palais de la Bourse (Lyon 2e) va se transformer à un vraie caverne d'Ali Baba. La salle Corbeille doit accueillir ce jour-là, des centaines d'objets confisqués à des délinquants lyonnais dans le cadre d'une grande vente aux enchères.

Pour vous mettre l'eau à la bouche, on vous dévoile déjà quelques lots comme des voitures de luxe tel que des Mercedes ainsi que plusieurs objets de luxe comme des sacs Louis Vuitton, des montres de grandes marques comme Cartier, Rolex ou encore Breitling et même des bouteilles de vin. La liste complète des lots est disponible ICI.

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À savoir que chaque produit sera exposé en amont de la vente entre 10h30 et 13h30 (début de la vente) et a été récupéré aux mains d'un interpelé avant même qu'une décision de justicene soit rendue. Une manière, confie Alain Caumeil, directeur de la Direction nationale d'interventions domaniales (DNID) à nos confrères de France 3, de taper là où ça fait réagir les criminels qui n'ont pour certians plus du tout peur des condamnations mais n'apprécient pas que l'on s'approprie leurs biens de valeur. 

L'argent récolté sera reversé à l'État

Mais alors, qui va récolter les bénéfices des ventes ? Organisée par le ministère de la Justice et en lien avec l'ouverture d'une nouvelle antenne à Marseille de l'AGRASC (Agence de Gestion et de Recouvrement des Avoirs Saisis et Confiqués), c'est à l'État que vont revenir les bénéfices de cette vente, mais pas que. L'argent récolté ira également remplir les caisses des fonds de lutte contre les addictions et des fonds pour les aides aux victimes. 
L'AGRASC a révélé dans un rapport-bilan l'an dernier, que l'État avait pu récupérer en 2021 plus de 480 millions d'euros grâce aux biens confisqués aux malfrats français. Une somme qui ne cesse de grimper d'année en année. 

Vente aux enchères exceptionnel de l'Agrasc
Palais de la Bourse - Salle de la Corbeille
Place de la Bourse - Lyon 2e
Mardi 4 octobre 
Vente dès 13h30
Inscription obligatoire ICI

Pendant longtemps, le zoo du parc de la Tête d’Or a été considéré comme un incontournable du patrimoine lyonnais, un lieu où les familles viennent observer lions, girafes et singes au cœur de la ville. Mais à en croire une étude inédite réalisée par l’IFOP pour l'association de défense des animaux Paz, cette image est en train de vaciller. 56 % des habitants de Lyon se disent favorables à sa fermeture, estimant que les animaux y vivent dans des conditions inadaptées.

Les résultats sont sans appel : 54 % des Lyonnais pensent que les animaux du zoo ne sont pas heureux. Un sentiment encore plus marqué chez les jeunes générations, avec 70 % des 18-24 ans et 66 % des 25-34 ans qui prônent une fermeture et un transfert des animaux vers des sanctuaires plus spacieux. Chez les électeurs de Grégory Doucet, 78 % soutiennent cette idée, preuve que la question animale devient un sujet politique majeur.

Le zoo du parc de la Tête d'Or est-il vraiment en sursis ?

L’attachement au zoo semble également s’effriter chez ceux qui le fréquentent. Parmi les visiteurs de l’année écoulée, 50 % estiment que les animaux ne s’y épanouissent pas et 53 % soutiennent la fermeture. Autre donnée intéressante : la parentalité n’influence pas significativement l’opinion, avec 53 % des parents d’enfants de moins de 15 ans favorables à une fermeture, contre 57 % chez les autres.

La question pourrait bien peser dans les urnes en 2026. 58 % des sondés affirment que la condition animale influencera leur vote aux prochaines municipales, un chiffre qui grimpe à 71 % chez les électeurs de Grégory Doucet. La pression est donc plus forte que jamais pour la mairie de Lyon, qui ne pourra plus ignorer cette évolution des mentalités.

L'étude complète