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Victoire : la ville de Villeurbanne décide d'interdire les pesticides de synthèse !

Publié le 16 octobre 2019 à 18h00

Modifié le 16 octobre 2019 à 18h23

par Jeanne Ulhaq

C’est la bonne nouvelle de la semaine : Jean-Paul Bret, maire de Villeurbanne, a officiellement renoncé à l’utilisation de pesticides de synthèse sur l’ensemble de son territoire, pour les usages publics comme privés.

L’arrêt en question, qui stipule que "l'utilisation de produits phytopharmaceutiques de synthèses (...) est interdite aux personnes publiques ou privées pour l'entretien des espaces accessibles ou non ouverts au public sur le territoire de la commune" est naît d’un constat fait par le Centre International de Recherche contre le Cancer. En 2015, en classant le glyphosate comme cancérigène probable, le CIRC a scientifiquement démontré les effets néfastes du pesticide sur la santé des Hommes et sur la biodiversité (pas étonnant, quand on voit le nombre de scandales actuels liés à son utilisation).

Une prise de conscience qui ne date pas d'hier

Si la commune s’était déjà engagée à ne plus utiliser de pesticides dans ses lieux publics et espaces verts en 2000, puis dans les jardins urbains cultivés par les habitants en 2012, cet arrêté signé le 11 octobre 2019 englobe désormais l’ensemble de son territoire et la totalité des types d’usages des produits.

Certains produits restent tout de même tolérés, s’ils sont autorisés dans l’agriculture biologique, qualifiés à faible risque ou encore nommés produits de bio-contrôle. On ne peut donc que féliciter Monsieur le maire pour cette décision, et espérér qu'elle inspire le reste de la région sous peu !

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Une "bulle de relaxation" en plein air

Imaginé par un collectif d’urbanistes et de spécialistes du thermalisme, ce jacuzzi XXL pourra accueillir jusqu’à 50 personnes simultanément. Chauffé à 38°C grâce à un système écologique et responsable, il sera en libre accès durant la journée et réservé aux séances de relaxation encadrées en soirée. "On veut offrir un moment de détente absolue au cœur de la ville, en symbiose avec la nature", explique l’un des porteurs du projet.

Si l’idée séduit déjà une partie des Lyonnais, elle fait aussi grincer des dents. Certains pointent du doigt une "thermalisation" du parc. "D’abord les barques sur le lac, maintenant un jacuzzi… Bientôt un sauna dans les Grandes Serres ?!", s’indigne une riveraine. Les défenseurs du patrimoine naturel s’inquiètent aussi de l’impact écologique d’un tel dispositif, notamment en termes de consommation d’eau et d’énergie.

Une inauguration très attendue

Malgré les polémiques, les travaux ont déjà commencé et l’inauguration est prévue pour le début de l’été. Des sessions de "jacuzzi yoga", des bains de minuit et même un partenariat avec un célèbre spa lyonnais seraient à l’étude pour compléter l’offre. Reste à voir si les Lyonnais plongeront avec enthousiasme… ou si le projet finira par couler sous la pression.

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