500 000 personnes arpentent chaque jour la Presqu’île de Lyon, véritable carrefour économique et culturel de la ville. L’objectif de cette ZTL ? Réduire le trafic automobile, limiter la pollution et offrir plus de confort aux piétons et cyclistes. Un projet qui s’inscrit dans une tendance européenne, déjà adoptée par des villes comme Paris, Milan ou Madrid.
Qui pourra rouler en Presqu’île après juin 2025 ?
Pas question de bannir tous les véhicules, mais l’accès sera restreint à certains ayants droit : les riverains, les livreurs et artisans, les transports en commun et services publics ainsi que les VTC, qui ont obtenu une dérogation spéciale. Les automobilistes lambda, eux, devront contourner la zone en passant par les quais du Rhône et de Saône ou stationner dans l’un des 18 parkings à proximité.
Comment ça marche ?
La ZTL sera équipée de cinq bornes escamotables aux principaux points d’entrée : deux bornes côté Rhône (dans les rues Gentil et Childebert), deux autres côté Saône (rues Constantine et Port-du-Temple) et une dernière place Bellecour (rue du Président Édouard Herriot). De 6h à 13h, les bornes seront abaissées pour permettre la logistique et l’approvisionnement des commerces. À partir de 13h, un système de reconnaissance des plaques d’immatriculation filtrera les véhicules autorisés.
Les résidents déjà équipés d’un badge d’accès verront leur autorisation activée automatiquement, tandis que les autres devront faire une demande auprès de leur mairie.
Une période de rodage prévue
Si la mise en place est fixée à juin 2025, les ajustements continueront après son lancement. "On a pris le temps de concerter et d’échanger avec les habitants", assure Bruno Bernard, président de la Métropole de Lyon, dans des propos relayés par le site mesinfos.fr, qui prévoit une période d’adaptation avant d’arrêter définitivement le fonctionnement de la ZTL.