« C'est à moi qu'tu parles ? C'est à moi qu'tu parles ? » Rappelez-vous, Vinz, devant son miroir, hyper vénère, se menaçant lui-même avec un flingue en doigts. Mythique. Eh ben le mec est de retour, 20 piges après. Il a les cheveux gris, des lunettes, un jogging du PSG, une voix posée. Ça fait 15 ans qu'il bosse dans une usine de confection d'élastiques.
C'est le point de départ de ce court-métrage de Karim Boukercha, qui met en scène Vincent Cassel dans le rôle de Vincent Bettesti, le Vinz de La Haine de Mathieu Kassowitz, mais vingt ans après. Après être sorti de prison, Vinz s'est calmé, il a commencé à bosser pour subvenir aux besoin de sa mère, malade. Il est resté calme pendant toutes ces années, mais là ça l'a repris, il s'emmerdait. Alors il a passé une burqa et s'est amusé à apparaître, de nuit, devant les flics qui tournent dans le quartier. Ça les a rendu fous, et Vincent s'est à nouveau senti vivant.
On vous laisse admirer la suite, en vous conseillant simplement de regarder Violence en réunion jusqu'au bout, la confession finale valant son pesant de teu-shi.
