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Brice de Nice, plus jamais 3 sans 2

Publié le 20 octobre 2016 à 00h00

Modifié le 20 octobre 2016 à 15h36

par Louis Haeffner

En sortant du ciné et en discutant avec mon amie Fanny, j'étais persuadé qu'il existait un Brice 2, puisque je venais de voir Brice 3, et même que j'avais vu ce deuxième opus. Elle me maintenait que non, que c'était juste un coup de com', qu'ils avaient "cassé" le 2. Elle avait raison, et heureusement. Deux films de cette ampleur suffisent amplement au monde dévasté de la comédie française. 


Le scénario

Pas mal de bonnes idées en fait. On balade Brice un peu partout grâce aux différents niveaux temporels du récit, ce qui permet des vannes bien drôles, notamment quand il est vieux et raconte son "histoire" à des gamins peu crédules. L'élément perturbateur qui va l'amener au bout de son périple (et de lui-même), c'est bien sûr le message de Marius dans la bouteille. Idée moyenne rendue drôle par le fait que Brice choisisse d'abord de mépriser totalement le message de son meilleur pote pour rester seul avec lui-même.

Au niveau des personnages secondaires, faire revenir Igor d'Hossegor n'était pas forcément brillant mais plaira beaucoup aux fans de l'époque Nous Ç Nous. Quant au nouveau Gregor d'Hossegor, il est carrément sans intérêt. Plus tard, le coup de l'admirateur qui se transforme en ennemi juré (Braïce d'Hawaï) est classique mais plutôt bien senti, puisque c'est Dujardin lui-même qui évidemment joue les deux rôles. D'ailleurs et en passant, la grossière satyre sociale émanant de ce personnage odieux et ultra-capitaliste peut paraître étrange dans un film aussi léger et sans enjeu intellectuel.

En gros et sans surprise, le scénario est entièrement bâti autour de Jean Dujardin, mais c'est pas trop mal foutu au final, car la perspective d'un ennui sévère du spectateur était réelle - et parfois effective.


La réalisation 

James Huth s'est clairement fait plaisir. Entre la scène d'intro en accéléré avec des cascades expréssément grossières dignes d'un bollywood et le passage manga avec grosse référence à Dragon Ball Z, on navigue à vue dans un univers très coloré et gentiment régressif. Dommage que ces fulgurances ne tiennent qu'une partie du film et qu'on retombe trop vite dans une réalisation somme toute classique. On a parfois l'impression que les gars étaient trop chauds au début du montage et que plus le film avance, plus les effets de la drogue retombent. Là aussi, de bonnes idées mais un sentiment d'inachevé, voire de bâclé.


Les acteurs

Ou plutôt l'acteur en fait. Jean Dujardin renoue avec ce qu'il préfère, l'absurde, et ça lui va tellement bien. Très en forme niveau expressions faciales (en témoigne la scène de l'avion, véritable performance physique), notre Sean Connery français semble trouver dans son personnage fétiche une grande bouffée d'air iodé, et cette libération est plutôt communicative. En toute conséquence, les fans de Jean adoreront le film. 

Les autres acteurs sont franchement inexistants et servent, probablement consciemment et selon leur consentement, de faire-valoir à la star jaune. Seul Clovis Cornillac et son impressionnante maîtrise du daltonisme verbal peut éventuellement constituer un sujet d'étude, mais c'est trop parcimonieux pour avoir un réel impact. 


Les + et les - 

Les + :
- un peu de lol quand même, notamment sur les 30 premières minutes, où les détails sur l'univers de Brice sont précieux et bien amenés. 
- Jean Dujardin, en plein kiff.

Les - :
- on ne rigole pas assez, c'est une comédie bordel !
- le film est clairement destiné aux fans, notamment les kids, les autres peuvent rester chez eux.
- où sont les femmes ??
- des idées géniales pour la promo mais ça retombe direct à la vue du film. Grosse déception du coup.


Brice 3 de James Huth

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Source : Actu Lyon


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